Garçon dormant dans le foin (1897) - Albert Anker
Est-ce que bientôt les adeptes de la sieste pourront faire leur coming out ? Ou devront-ils continuer à se cacher derrière leur ordinateur, dans leur voiture ou aux toilettes (si si) ? D’après les chiffres du quotidien Le Figaro et de l’Institut national du sommeil, près de 19% des salariés « avouent « piquer du nez » en cachette sur le lieu de travail. »
Avec près d’un salarié sur cinq, les somnoleurs de l’après déjeuner deviendraient-ils une minorité à défendre ? C’est ce que semble confirmer le médecin somnologue interrogé par le quotidien « c'est un besoin biologique contre lequel on ne devrait pas lutter ».
Avec près d’un salarié sur cinq, les somnoleurs de l’après déjeuner deviendraient-ils une minorité à défendre ? C’est ce que semble confirmer le médecin somnologue interrogé par le quotidien « c'est un besoin biologique contre lequel on ne devrait pas lutter ».
Un référendum pour le droit à la sieste
En Allemagne la lutte aurait déjà commencé. Une dirigeante syndicale propose que le droit à la sieste soit reconnu en application du « droit au repos » de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Dans le domaine, l’Espagne, le Japon et la Chine seraient des exemples des bonnes conditions de travail puisque, là-bas, « la sieste durant les heures de travail est une institution ». En Chine, le droit à la sieste est même inscrit dans la constitution.
À Paris le club Zen a bien compris le phénomène en devenant l’un des premiers « bar à sieste ». Et là, les conditions sont meilleures que dans une voiture puisque des massages et lits à options sont à la disposition de ceux qui veulent digérer tranquillement. Quelques entreprises s'y sont déjà mis : Nike, Apple, Google. Le journal The Huffington Post a par exemple « mis des bulles de sieste à disposition de ses journalistes. »
D’après le polytechnicien et auteur de L’éloge de la sieste, Bruno Comby, le repos d'après repas permet d’augmenter la productivité et la concentration au travail. Il propose même un référendum sur la question pour que le droit à la sieste soit inscrit dans la Constitution. Sur France Info en septembre, il rappelait que la poussée d’Archimède a été découverte grâce à une sieste dans une baignoire et que Newton n’auraient pas découvert la gravité sans somnoler sous un pommier.
À Paris le club Zen a bien compris le phénomène en devenant l’un des premiers « bar à sieste ». Et là, les conditions sont meilleures que dans une voiture puisque des massages et lits à options sont à la disposition de ceux qui veulent digérer tranquillement. Quelques entreprises s'y sont déjà mis : Nike, Apple, Google. Le journal The Huffington Post a par exemple « mis des bulles de sieste à disposition de ses journalistes. »
D’après le polytechnicien et auteur de L’éloge de la sieste, Bruno Comby, le repos d'après repas permet d’augmenter la productivité et la concentration au travail. Il propose même un référendum sur la question pour que le droit à la sieste soit inscrit dans la Constitution. Sur France Info en septembre, il rappelait que la poussée d’Archimède a été découverte grâce à une sieste dans une baignoire et que Newton n’auraient pas découvert la gravité sans somnoler sous un pommier.