C’est la révolution des robots, comme on aime. Des chercheurs de l’Institut supérieur coréen de science et de technologie, le KAIST à Daejeon, ont mis au point un robot capable de s’emparer du manche pour piloter un avion. Si le prototype s’active sur un simulateur de vol, l’innovation n’en est pas moins prometteuse.
Ce « bot » humanoïde sera peut-être à l’avenir, capable d’effectuer des vols longs courriers. Si on peut craindre un bug électronique, en revanche, ni coup de pompe, ni grève, ni fatigue liée au décalage horaire ne sont à prévoir pour le commandant PiBot. Ce robot pilote a été présenté pour la première fois à Chicago aux États-Unis, lors de la conférence IROS, l’International Conference on Intelligent Robots and Systems, ce mois-ci.
PiBot est l’œuvre de David Hyunchul Shim et de ses étudiants du département d'ingénierie aérospatiale au KAIST. Ce robot naviguant peut déjà piloter un simulateur de vol. Pour se faire, il utilise les mêmes instruments et commandes que ceux qui se trouvent dans un poste de pilotage. Il a été créé avec un robot en kit que fabrique la société coréenne Robotis. En revanche, le professeur Shim et ses étudiants l’ont transformé afin qu’il puisse attraper et actionner le manche dans le cockpit.
Le petit humanoïde est aussi capable de repérer les voyants et de les utiliser. Il est en effet équipé d’un dispositif de reconnaissance visuelle. Aujourd’hui, le prototype est capable de préparer un décollage et toutes les manipulations et actions inhérentes. Une fois en vol dans son simulateur, PiBot effectue les manœuvres de virage et de montée jusqu’à son altitude de croisière. Puis celles de la descente jusqu’à l’atterrissage.
Pour le professeur Shim, « Pibot va permettre de mettre au point un système de vol entièrement automatisé qui pourra, éventuellement remplacer un jour les pilotes humains. » Avec PiBot, ce sera bientôt la révolution dans les airs. Pourtant, une question se pose : les passagers feront-ils confiance à un pilote humanoïde ?
Ce « bot » humanoïde sera peut-être à l’avenir, capable d’effectuer des vols longs courriers. Si on peut craindre un bug électronique, en revanche, ni coup de pompe, ni grève, ni fatigue liée au décalage horaire ne sont à prévoir pour le commandant PiBot. Ce robot pilote a été présenté pour la première fois à Chicago aux États-Unis, lors de la conférence IROS, l’International Conference on Intelligent Robots and Systems, ce mois-ci.
PiBot est l’œuvre de David Hyunchul Shim et de ses étudiants du département d'ingénierie aérospatiale au KAIST. Ce robot naviguant peut déjà piloter un simulateur de vol. Pour se faire, il utilise les mêmes instruments et commandes que ceux qui se trouvent dans un poste de pilotage. Il a été créé avec un robot en kit que fabrique la société coréenne Robotis. En revanche, le professeur Shim et ses étudiants l’ont transformé afin qu’il puisse attraper et actionner le manche dans le cockpit.
Le petit humanoïde est aussi capable de repérer les voyants et de les utiliser. Il est en effet équipé d’un dispositif de reconnaissance visuelle. Aujourd’hui, le prototype est capable de préparer un décollage et toutes les manipulations et actions inhérentes. Une fois en vol dans son simulateur, PiBot effectue les manœuvres de virage et de montée jusqu’à son altitude de croisière. Puis celles de la descente jusqu’à l’atterrissage.
Pour le professeur Shim, « Pibot va permettre de mettre au point un système de vol entièrement automatisé qui pourra, éventuellement remplacer un jour les pilotes humains. » Avec PiBot, ce sera bientôt la révolution dans les airs. Pourtant, une question se pose : les passagers feront-ils confiance à un pilote humanoïde ?