Le résultat n’est pas révolutionnaire mais le pire a été évité. La réunion des chefs d’Etat européens sur l’immigration à Bruxelles était un exercice compliqué alors que les dernières semaines ont mis en scène de fortes oppositions entre certains d’entre eux à ce sujet. « Ils ont accouché d'un texte commun au petit matin. Les 28 dirigeants de l'Union européenne ont trouvé un accord, vendredi 29 juin, sur les migrations, lors d'un sommet tendu à Bruxelles. Parmi les solutions avancées, les pays de l'UE se sont accordés sur la proposition "d'avoir des centres contrôlés sur le territoire européen pour mieux organiser [l']accueil" des migrants, a indiqué Emmanuel Macron » rapporte France TV Info .
Le président Français parle d’un « travail commun » et se félicite de l’accord trouvé : « C'est la coopération européenne qui l'a emporté sur le choix d'un non accord ou de décisions nationales qui n'auraient été ni efficaces ni durables. » Les neuf heures de débats et d’échanges ont en tout cas permis la prouesse de faire sortir le chef d’Etat Giuseppe Conte satisfait des échanges alors qu’il était arrivé très critique. « L'Italie avait fait monter la pression jeudi à Bruxelles sur les autres pays membres en bloquant l'adoption d'une première salve de conclusions du sommet » rappelle d’ailleurs France Info. Une opposition qui a finalement payé puisque en sortant du sommet, le chef de l’exécutif italien a affirmé que « l’Italie n’est plus seule » grâce à « une approche intégrée, comme nous l'avions demandé" avec"une Europe plus responsable et plus solidaire. »
Si l’idée d’une gestion collective de la crise a été acceptée, la mise en œuvre et le rapport aux frontières restent des sujets très clivants entre les différents Etats. A Bruxelles, l’heure était à l’apaisement des tensions et de ce point de vue c’est une réussite.
Le président Français parle d’un « travail commun » et se félicite de l’accord trouvé : « C'est la coopération européenne qui l'a emporté sur le choix d'un non accord ou de décisions nationales qui n'auraient été ni efficaces ni durables. » Les neuf heures de débats et d’échanges ont en tout cas permis la prouesse de faire sortir le chef d’Etat Giuseppe Conte satisfait des échanges alors qu’il était arrivé très critique. « L'Italie avait fait monter la pression jeudi à Bruxelles sur les autres pays membres en bloquant l'adoption d'une première salve de conclusions du sommet » rappelle d’ailleurs France Info. Une opposition qui a finalement payé puisque en sortant du sommet, le chef de l’exécutif italien a affirmé que « l’Italie n’est plus seule » grâce à « une approche intégrée, comme nous l'avions demandé" avec"une Europe plus responsable et plus solidaire. »
Si l’idée d’une gestion collective de la crise a été acceptée, la mise en œuvre et le rapport aux frontières restent des sujets très clivants entre les différents Etats. A Bruxelles, l’heure était à l’apaisement des tensions et de ce point de vue c’est une réussite.