L’Insee revoit la croissance à la baisse
Pour 2023, l'Insee a revu, le 15 décembre 2023, à la baisse ses prévisions de croissance, les fixant désormais à 0,8% contre 0,9% auparavant, anticipant un quatrième trimestre de croissance nulle. Cette révision s'explique par plusieurs éléments clés. D'abord, les taux d'intérêt élevés, mis en place pour lutter contre l'inflation, frappent négativement les investissements des entreprises et des ménages. Ensuite, la consommation des ménages, traditionnellement moteur de la croissance en France, est freinée par une moindre consommation énergétique due à un climat plus doux… et à des prix qui ont explosé depuis plusieurs mois maintenant.
La Banque de France, de son côté, prévoit une croissance légèrement positive pour le dernier trimestre 2023, évitant ainsi à la France une récession technique. Elle reste plus optimiste que l’Insee, tablant sur 0,9% de croissance sur l’ensemble de 2023.
La Banque de France, de son côté, prévoit une croissance légèrement positive pour le dernier trimestre 2023, évitant ainsi à la France une récession technique. Elle reste plus optimiste que l’Insee, tablant sur 0,9% de croissance sur l’ensemble de 2023.
Le risque de récession existe-t-il ?
La stagnation anticipée de la croissance française pour la fin 2023 soulève la question d'une éventuelle récession. Si la croissance est nulle, ou légèrement positive, la récession sera évitée… mais de justesse. Heureusement, l'Insee prévoit un début d'année 2024 avec une croissance légère mais positive, suggérant une reprise économique graduelle.
Pour 2024, l'Institut table sur une croissance de 0,2% pour les deux premiers trimestres. Cette prévision, bien que modeste, indique une reprise économique progressive, soutenue par une amélioration du pouvoir d'achat des ménages et une inflation en baisse. Mais la situation mondiale reste très instable entre la guerre en Ukraine qui se poursuit et la situation au Moyen-Orient qui menace de s’embraser à tout moment.
Pour 2024, l'Institut table sur une croissance de 0,2% pour les deux premiers trimestres. Cette prévision, bien que modeste, indique une reprise économique progressive, soutenue par une amélioration du pouvoir d'achat des ménages et une inflation en baisse. Mais la situation mondiale reste très instable entre la guerre en Ukraine qui se poursuit et la situation au Moyen-Orient qui menace de s’embraser à tout moment.