Ce n’est pas très bon pour le pouvoir d’achat mais plus juste pour les petits commerçants. Les prix de nombreux produits de consommation vont en effet augmenter à partir de l’entrée en application de la loi alimentation le 1er février. La loi prévoit en effet qu’il est interdit de vendre avec une marge inférieure à 10%. Et puisque jusqu’ici, les grandes enseignes réalisaient en moyenne 20% de leur chiffre d’affaires avec des marges inférieures à cette nouvelle limite, les prix vont augmenter de manière significative.
« Chez Carrefour, la hausse de prix sera en moyenne de 35 centimes par produit. «Il y a environ 1 000 références qu'on vendait jusque-là avec des marges très faibles, entre 0 et 10 %, car ce sont les produits les plus bataillés», explique Élodie Perthuisot, directrice marketing et clients Carrefour. Chez Intermarché, 5 % de l'assortiment affichera des hausses, ce qui correspondrait à une inflation de 0,8 % sur le panier de la ménagère en 2019. Annoncé comme le grand perdant de cette inflation, Leclerc assure maîtriser la situation. «Environ 3000 produits auraient dû augmenter mais, au 1er février, on aura réussi à juguler l'essentiel de la hausse. Restent 1000 produits qui augmenteront de 3 %», assure Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc » compile Le Monde.
Des hausses de prix qui vont forcément avoir un effet direct sur le pouvoir d’achat dans un contexte social tendu. La dernière fois qu’une hausse généralisée des prix de l’essence a été évoquée, le mouvement des Gilets jaunes naissait. Et si les grandes surfaces assurent qu’elles vont trouver un moyen de revenir aux prix antérieurs en renégociant avec leurs fournisseurs, c’est du côte de ces derniers que le risque se déplace. « Les enseignes vont augmenter leur masse de marge sur les marques nationales, ce qui va les encourager à favoriser ces mêmes marques en rayon, au détriment des PME qui risquent de perdre 4 % à 5 % en un an » confie au Monde, Dominique Amirault, le président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF).
« Chez Carrefour, la hausse de prix sera en moyenne de 35 centimes par produit. «Il y a environ 1 000 références qu'on vendait jusque-là avec des marges très faibles, entre 0 et 10 %, car ce sont les produits les plus bataillés», explique Élodie Perthuisot, directrice marketing et clients Carrefour. Chez Intermarché, 5 % de l'assortiment affichera des hausses, ce qui correspondrait à une inflation de 0,8 % sur le panier de la ménagère en 2019. Annoncé comme le grand perdant de cette inflation, Leclerc assure maîtriser la situation. «Environ 3000 produits auraient dû augmenter mais, au 1er février, on aura réussi à juguler l'essentiel de la hausse. Restent 1000 produits qui augmenteront de 3 %», assure Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc » compile Le Monde.
Des hausses de prix qui vont forcément avoir un effet direct sur le pouvoir d’achat dans un contexte social tendu. La dernière fois qu’une hausse généralisée des prix de l’essence a été évoquée, le mouvement des Gilets jaunes naissait. Et si les grandes surfaces assurent qu’elles vont trouver un moyen de revenir aux prix antérieurs en renégociant avec leurs fournisseurs, c’est du côte de ces derniers que le risque se déplace. « Les enseignes vont augmenter leur masse de marge sur les marques nationales, ce qui va les encourager à favoriser ces mêmes marques en rayon, au détriment des PME qui risquent de perdre 4 % à 5 % en un an » confie au Monde, Dominique Amirault, le président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF).