C’est l’absence d’information au jour le jour qui inquiète les institutions chargées des questions de sûreté nucléaire. « L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé, mercredi 9 mars, que le site nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, avait été complètement déconnecté du réseau électrique en raison d’actions militaires russes, ravivant les craintes liées à l’état des installations. Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a dénoncé une « violation » de l’un des piliers fondamentaux de la sûreté nucléaire mais a affirmé que cette coupure n’avait pas, à ce stade, « d’impact majeur ». Selon les autorités ukrainiennes, le site, désormais aux mains des Russes, dispose de générateurs de secours et de suffisamment de diesel pour fonctionner pendant quarante-huit heures » relève Le Monde .
Outre la charge symbolique que représente le site et son lourd passif, les infrastructures nucléaires nécessitent un suivi et une surveillance permanente. Et la situation de conflit que connait le pays avec notamment des coupures d’électricité alimente l’inquiétude. « Actuellement, 20 000 assemblages de combustibles usés sont stockés dans la piscine d’entreposage du site. Après avoir été utilisé dans un réacteur, le combustible usé est encore radioactif et dégage de la chaleur : il est alors entreposé dans une « piscine » – un bassin rempli d’eau – pour être refroidi. Une fois que sa radioactivité et sa puissance thermique ont suffisamment décru, au bout de quelques années, il peut être transporté pour être, en général, transféré vers des sites d’entreposage à sec.L’alimentation électrique est nécessaire pour que l’eau de la piscine, qui peut contenir de petites quantités d’isotopes radioactifs, soit pompée et nettoyée, et pour réintroduire de l’eau froide. Faute d’alimentation, l’eau va se réchauffer et pourrait, en théorie, commencer à s’évaporer, de même que certains isotopes radioactifs présents dans l’eau » explique le quotidien.
Dans le flou total, les instances internationales n’ont plus accès aux données de surveillance. Rien n’indique qu’il y a un risque imminent de fuite, mais les instances internationales n’ont plus d’outils d’observation en temps réel à distance.
Outre la charge symbolique que représente le site et son lourd passif, les infrastructures nucléaires nécessitent un suivi et une surveillance permanente. Et la situation de conflit que connait le pays avec notamment des coupures d’électricité alimente l’inquiétude. « Actuellement, 20 000 assemblages de combustibles usés sont stockés dans la piscine d’entreposage du site. Après avoir été utilisé dans un réacteur, le combustible usé est encore radioactif et dégage de la chaleur : il est alors entreposé dans une « piscine » – un bassin rempli d’eau – pour être refroidi. Une fois que sa radioactivité et sa puissance thermique ont suffisamment décru, au bout de quelques années, il peut être transporté pour être, en général, transféré vers des sites d’entreposage à sec.L’alimentation électrique est nécessaire pour que l’eau de la piscine, qui peut contenir de petites quantités d’isotopes radioactifs, soit pompée et nettoyée, et pour réintroduire de l’eau froide. Faute d’alimentation, l’eau va se réchauffer et pourrait, en théorie, commencer à s’évaporer, de même que certains isotopes radioactifs présents dans l’eau » explique le quotidien.
Dans le flou total, les instances internationales n’ont plus accès aux données de surveillance. Rien n’indique qu’il y a un risque imminent de fuite, mais les instances internationales n’ont plus d’outils d’observation en temps réel à distance.