Suzuki : plusieurs perquisitions partout en Europe
Pixabay/AutoPhotography
Que Suzuki soit concerné par le DieselGate, le scandale des émissions polluantes éclaté en 2015 et ayant, depuis, conduit à des enquêtes sur la majorité des constructeurs automobiles européens, n’est pas une nouveauté. Dès 2018, le Japon confirmait des falsifications des émissions polluantes de la part du constructeur japonais. Mais il aura fallu attendre près de quatre ans pour que les autorités européennes se saisissent de l’affaire.
C’est chose faite en cette fin d’avril 2022. Plusieurs perquisitions ont été menées partout en Europe, notamment à Heidelberg en Allemagne, dans la banlieue de Milan ainsi qu’en Hongrie. Les autorités allemandes sont à l’origine des perquisitions visant à récupérer des informations ainsi que des échanges entre les potentielles entreprises qui auraient fraudé.
C’est chose faite en cette fin d’avril 2022. Plusieurs perquisitions ont été menées partout en Europe, notamment à Heidelberg en Allemagne, dans la banlieue de Milan ainsi qu’en Hongrie. Les autorités allemandes sont à l’origine des perquisitions visant à récupérer des informations ainsi que des échanges entre les potentielles entreprises qui auraient fraudé.
Stellantis touchée par le biais de FCA
Les accusations contre Suzuki sont toutefois bien moindres par rapport au coeur du DieselGate : 22.000 voitures auraient été vendues avec des logiciels truqueurs, contre plus de 11 millions pour le seul groupe Volkswagen, au centre du scandale. Malheureusement pour le constructeur Stellantis, ce dernier est directement touché par l’enquête, du fait d’un de ses membres créateurs, FCA.
Le constructeur Suzuki, dans les voitures ciblées par l’enquête, embarquait en effet des moteurs fournis par Fiat Chrysler Automobil (FCA), désormais partie intégrante de Stellantis. Néanmoins, selon les informations fournies par les autorités, les logiciels truqueurs d’émissions polluantes proviendraient de l’équipementier italien Magneti Marelli, filiale de Fiat jusqu’en 2018 et, depuis, filiale du japonais Calsonic Kansei.
L’affaire tombe au plus mauvais moment et risque de relancer une polémique : celle des salaires accordés aux dirigeants de Stellantis, dont celui de Carlos Tavares qui a été un record pour une entreprise du CAC40.
Le constructeur Suzuki, dans les voitures ciblées par l’enquête, embarquait en effet des moteurs fournis par Fiat Chrysler Automobil (FCA), désormais partie intégrante de Stellantis. Néanmoins, selon les informations fournies par les autorités, les logiciels truqueurs d’émissions polluantes proviendraient de l’équipementier italien Magneti Marelli, filiale de Fiat jusqu’en 2018 et, depuis, filiale du japonais Calsonic Kansei.
L’affaire tombe au plus mauvais moment et risque de relancer une polémique : celle des salaires accordés aux dirigeants de Stellantis, dont celui de Carlos Tavares qui a été un record pour une entreprise du CAC40.