16% des génomes séquencés correspondraient à BQ.1.1
Selon les données de Santé publique France, la pandémie de Covid-19 est encore liée au variant BA.5 de la Covid-19, sous-variant du plus général Omicron qui a remplacé Delta. Dans les prélèvements séquencés, à fin septembre 2022, BA.5 représentait en effet encore 93% des échantillons. Et BQ.1.1 restait un variant très minoritaire.
Or, toujours selon l’organisme public, sa propagation est rapide : mi-octobre 2022, le taux de prélèvements relatifs à BQ.1.1 a atteint 16%, ce qui signifierait qu’il est responsable d’environ un dixième des contaminations identifiées. Un taux qui n’est pas critique, mais qui a été multiplié par près de 8 en un mois environ, ce qui pourrait laisser entendre que BQ.1.1 pourrait remplacer BA.5.
Or, toujours selon l’organisme public, sa propagation est rapide : mi-octobre 2022, le taux de prélèvements relatifs à BQ.1.1 a atteint 16%, ce qui signifierait qu’il est responsable d’environ un dixième des contaminations identifiées. Un taux qui n’est pas critique, mais qui a été multiplié par près de 8 en un mois environ, ce qui pourrait laisser entendre que BQ.1.1 pourrait remplacer BA.5.
Les symptômes inquiètent… car ils pourraient varier
Les recherches sur BQ.1.1 continuent, et les chercheurs ne savent pas encore exactement si les symptômes provoqués par le nouveau variant sont différents, ou non, de ceux plus classiques des autres variants connus. Or, il y aurait des soupçons d’une variation à ce sujet, avec des symptômes de diarrhée, vomissements ou encore de simples maux de ventre.
Si ça se confirme, cela signifierait que la maladie est en train de changer : de similaire à un rhume, le Sars-CoV-2 étant un virus respiratoire, elle pourrait conduire à des symptômes plus proches d’une maladie intestinale. Or, si tel est le cas, les spécialistes s’inquiètent d’une possible reprise épidémique liée à une absence d’identification de la maladie par les patients. Si aujourd’hui, se faire tester lorsqu’on a des symptômes proches du rhume est devenu presque un automatisme, ce ne sera sans doute pas le cas si les symptômes laissent plutôt penser à une intoxication alimentaire.
Si ça se confirme, cela signifierait que la maladie est en train de changer : de similaire à un rhume, le Sars-CoV-2 étant un virus respiratoire, elle pourrait conduire à des symptômes plus proches d’une maladie intestinale. Or, si tel est le cas, les spécialistes s’inquiètent d’une possible reprise épidémique liée à une absence d’identification de la maladie par les patients. Si aujourd’hui, se faire tester lorsqu’on a des symptômes proches du rhume est devenu presque un automatisme, ce ne sera sans doute pas le cas si les symptômes laissent plutôt penser à une intoxication alimentaire.