Si le cabinet E&Y décrypte les attitudes d’achat des internautes, à peu près partout à travers le monde, ce qui ressort de leurs études n’est pas forcément étonnant. En revanche, la prédominance d’Internet dans le processus d’achat marque un pas. Plus encore, si le Web occupe une position de plus en plus importante dans le parcours de l’acheteur, il suit tout le spectre : de la recherche d’informations, en passant par la prise de décision, pour arriver à l’acte d’achat en lui-même.
Par ailleurs, si le total des internautes oscille autour des 2, 7 milliards, ce qui ressort de cette étude, est l’omniprésence du numérique dans le quotidien des consommateurs. Pour en arriver à cette conclusion, les experts de E&Y et leur étude, Consumers on Board, qu’ils mènent chaque année, ont constaté une explosion de la téléphonie mobile. L'année dernière, une augmentation de plus de 40% des ventes de smartphones s'est produite, pour atteindre le chiffre de 968 millions d'unités.
Pour se faire, ils ont analysé les comportements de consommation, les attentes et les usages de 30 000 consommateurs répartis sur 34 pays, dont la France. Ont été étudiés les attitudes et les parcours d'achat des consommateurs dans 10 secteurs : téléphonie et contrats mobiles, prêts à la consommation, assurances habitation, alimentaire, automobile, vêtements, produits, santé, médicaments et assurances santé.
Une des explications qui vise à justifier cette prédominance de l’Internet dans le procédé d’achat est tout simplement, que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne. Cela est notoire pour les domaines de e-commerce déjà bien implantés comme la mode, la téléphonie mobile ou l’électronique. Ce passage vers le numérique, en augmentation, et quasi obligé, marque un changement dans le lien entre le consommateur et une marque.
Ce qui est plus nouveau, ce sont des domaines traditionnellement plus réticents à la vente en ligne, comme celui de la santé et de l’alimentation, qui y arrivent malgré tout. À noter d’ailleurs, les secteurs de l'alimentation et de la santé, affichent les plus fortes baisses d’achats en magasin. L’industrie automobile, quant a elle, assure avec une marge de progression élevée.
La nouveauté aujourd'hui, est que le processus d’achat passe, pour 62% des consommateurs interrogés, par Internet. Le parcours numérique est variable. Il peut simplement permettre de s’informer, de comparer ou de trouver des avis. Il permet aussi de procéder à une transaction ou de faire appel à un SAV.
Dans ses conclusions, E&Y détermine trois catégories de consommateurs. Sur la dernière marche du podium, le digital informer, qui malgré son nom, est un profile peu mature technologiquement. Il représente 63% des personnes interrogées. Pour lui, utiliser Internet est un acte assez naturel, particulièrement pour la recherche d'informations avant de procéder à un achat, mais... dans un magasin physique. Par ailleurs, il utilise peu le smartphone ou la tablette lors de son acte d’achat. Sur la seconde marche du podium, vient le digital buyer, soit 13% des profils interrogés. Il est jeune, extrêmement sensible aux prix, et très à l’aise avec les nouvelles technologies. Il achète essentiellement sur Internet.
La palme revient au digital hypertasker, sorte de geek 2.0 super mature, qui représente 24% des personnes interrogées pour l’étude. Il jongle de la même façon, avec les canaux physiques et les réseaux en ligne afin de s’informer et d’acheter. En gros, il est multitâche. Il reste critique sur les réseaux sociaux (en deux ans, on a constaté une augmentation des internautes qui les utilisent pour exprimer leurs désaccords), se fiche des variations de prix, se passionne pour les spécificités techniques d'un produit, et se dit très concerné par l'éthique d'une société. Et vous, vous êtes quoi ?
Par ailleurs, si le total des internautes oscille autour des 2, 7 milliards, ce qui ressort de cette étude, est l’omniprésence du numérique dans le quotidien des consommateurs. Pour en arriver à cette conclusion, les experts de E&Y et leur étude, Consumers on Board, qu’ils mènent chaque année, ont constaté une explosion de la téléphonie mobile. L'année dernière, une augmentation de plus de 40% des ventes de smartphones s'est produite, pour atteindre le chiffre de 968 millions d'unités.
Pour se faire, ils ont analysé les comportements de consommation, les attentes et les usages de 30 000 consommateurs répartis sur 34 pays, dont la France. Ont été étudiés les attitudes et les parcours d'achat des consommateurs dans 10 secteurs : téléphonie et contrats mobiles, prêts à la consommation, assurances habitation, alimentaire, automobile, vêtements, produits, santé, médicaments et assurances santé.
Une des explications qui vise à justifier cette prédominance de l’Internet dans le procédé d’achat est tout simplement, que les consommateurs sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne. Cela est notoire pour les domaines de e-commerce déjà bien implantés comme la mode, la téléphonie mobile ou l’électronique. Ce passage vers le numérique, en augmentation, et quasi obligé, marque un changement dans le lien entre le consommateur et une marque.
Ce qui est plus nouveau, ce sont des domaines traditionnellement plus réticents à la vente en ligne, comme celui de la santé et de l’alimentation, qui y arrivent malgré tout. À noter d’ailleurs, les secteurs de l'alimentation et de la santé, affichent les plus fortes baisses d’achats en magasin. L’industrie automobile, quant a elle, assure avec une marge de progression élevée.
La nouveauté aujourd'hui, est que le processus d’achat passe, pour 62% des consommateurs interrogés, par Internet. Le parcours numérique est variable. Il peut simplement permettre de s’informer, de comparer ou de trouver des avis. Il permet aussi de procéder à une transaction ou de faire appel à un SAV.
Dans ses conclusions, E&Y détermine trois catégories de consommateurs. Sur la dernière marche du podium, le digital informer, qui malgré son nom, est un profile peu mature technologiquement. Il représente 63% des personnes interrogées. Pour lui, utiliser Internet est un acte assez naturel, particulièrement pour la recherche d'informations avant de procéder à un achat, mais... dans un magasin physique. Par ailleurs, il utilise peu le smartphone ou la tablette lors de son acte d’achat. Sur la seconde marche du podium, vient le digital buyer, soit 13% des profils interrogés. Il est jeune, extrêmement sensible aux prix, et très à l’aise avec les nouvelles technologies. Il achète essentiellement sur Internet.
La palme revient au digital hypertasker, sorte de geek 2.0 super mature, qui représente 24% des personnes interrogées pour l’étude. Il jongle de la même façon, avec les canaux physiques et les réseaux en ligne afin de s’informer et d’acheter. En gros, il est multitâche. Il reste critique sur les réseaux sociaux (en deux ans, on a constaté une augmentation des internautes qui les utilisent pour exprimer leurs désaccords), se fiche des variations de prix, se passionne pour les spécificités techniques d'un produit, et se dit très concerné par l'éthique d'une société. Et vous, vous êtes quoi ?