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La SNCF critiquée pour sa nouvelle tarification pour les animaux







28 Juillet 2022

La tarification de la SNCF a changé, concernant les personnes voyageant avec un animal de compagnie, le 23 juin 2022. Le tarif a été simplifié pour un « tarif unique », alors qu’auparavant les gros chiens et les petits animaux payaient deux tarifs différents. Mais si certains ont fait des économies, d’autres ont vu leur facture exploser.


Tarif unique : 7 euros le voyage en train pour les animaux

La SNCF critiquée pour sa nouvelle tarification pour les animaux
La tarification unique pour les animaux a mis fin à un traitement défavorable pour les personnes ayant des gros chiens : dès lors que l’animal pesait plus de 6 kilos, le prix du trajet était bien plus cher. Afin de simplifier les choses, la SNCF a donc annoncé le 23 juin 2022 que, désormais, tous les animaux de compagnie allaient payer 7 euros le trajet.

Initialement, il semblait que les Français allaient surtout faire des économies. Le prix annoncé était celui pour les petits animaux. Les propriétaires de ces derniers ne semblaient donc pas susceptibles de voir les prix changer, tandis que les propriétaires des gros chiens semblaient payer moins cher. Mais, rapporte Capital, ce n’est pas le cas. La SNCF a mis en place une tarification complètement différente qui fait de nombreux perdants.

Une tarification par train et plus par trajet

Alors que le tarif différencié, en vigueur jusqu’au 23 juin 2022, prévoyait un prix pour l’ensemble du trajet en train, le nouveau tarif unique prévoit… un prix à payer pour chaque train emprunté. Ainsi, dès lors que le voyageur doit prendre une correspondance, il doit multiplier les billets pour son animal de compagnie, et donc les frais.

La SNCF, interrogée par Capital, confirme et justifie cette nouvelle tarification par la « dématérialisation des titres de transport des animaux ». Le groupe soutient toutefois qu’il est perdant, par rapport aux revenus issus de l’ancienne version du tarif.

Mais pour certains propriétaires, le coût du trajet est multiplié par deux ou trois. Une très mauvaise nouvelle alors que l’inflation réduit déjà le budget des ménages.