La température du corps aurait baissé
La donnée de 37 degrés Celsius est très ancienne : c’est un médecin allemand, Carl Reinhold August Wunderlich, qui l’a définie… il y a plus de 160 ans. Courait alors l’année 1851 et cette donnée est devenue une base, fiable qui plus est, pour définir si une personne a de la fièvre. Or, la fièvre est une des premières réponses immunitaires du corps en cas d’infection : lorsqu’on a 38 degrés de température, on est malade.
Du moins, c’est ce qu’on croyait jusqu’au mois de janvier 2020 et la publication d'une étude. Des chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, ont étudié près de 700.000 relevés de température corporelle pris depuis 1862 et ont découvert… que la température du corps baisse. De manière constante, qui plus est, d’environ 0,03 degré toutes les décennies.
Du moins, c’est ce qu’on croyait jusqu’au mois de janvier 2020 et la publication d'une étude. Des chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, ont étudié près de 700.000 relevés de température corporelle pris depuis 1862 et ont découvert… que la température du corps baisse. De manière constante, qui plus est, d’environ 0,03 degré toutes les décennies.
La température du corps normale est de 36,6 degrés Celsius
La baisse n’est pas énorme, mais elle pourrait expliquer que certaines personnes se sentent fiévreuses alors que le thermomètre n’affiche, en réalité, que 37,5 degrés. Désormais, la température normale du corps serait de 36,6 degrés Celsius, soit environ 0,6 degrés de moins que celle d’une personne née à la fin du 19ème siècle.
L’explication de cette baisse n’est pas encore connue, mais elle pourrait être à la fois liée à une amélioration de l’hygiène de vie, le corps est moins sujet à des agressions, ainsi qu’aux évolutions de la médecine. Les chercheurs ont même supposé que cette découverte pourrait être liée à une erreur de mesure des thermomètres, hypothèse finalement écartée.
L’explication de cette baisse n’est pas encore connue, mais elle pourrait être à la fois liée à une amélioration de l’hygiène de vie, le corps est moins sujet à des agressions, ainsi qu’aux évolutions de la médecine. Les chercheurs ont même supposé que cette découverte pourrait être liée à une erreur de mesure des thermomètres, hypothèse finalement écartée.