La crise n’a pas commencé avec le confinement, mais ce dernier l’a fortement aggravée. Le secteur français du vin est dans l’incertitude. Même si la crise n’a pas lieu au plus fort de l’activité, les premiers chiffres montrent que l’heure est grave. « Alors que la situation avait commencé à se dégrader en octobre 2019 avec l’application de la taxe Trump sur les exportations de vins français vers les Etats-Unis, la diffusion du coronavirus a soudain plongé la profession viticole française dans la crise. A partir de janvier, les portes du marché chinois se sont fermées, puis progressivement l’ensemble des débouchés a été mis à l’arrêt avec le confinement. Les salons professionnels ont été annulés, les bars et restaurants ont baissé le rideau. Les vignerons français sont au régime sec. Seule la grande distribution propose du vin dans ses rayons. Même si, depuis début avril, des cavistes et des chaînes comme Nicolas ont décidé de rouvrir » rapporte Le Monde . Le président du syndicat des vignerons de la Champagne, parle ainsi d’une baisse de 50% à 70% des ventes au premier trimestre.
« En Alsace, aussi, la situation est tendue. « A partir de la mi-mars, nos ventes ont représenté 20 à 30 % de notre chiffre d’affaires habituel et en avril, le niveau est tombé à 10 % », explique Philippe Blanck, du domaine Paul Blanck à Kientzheim, dans le Haut-Rhin, membre du club Vignobles et Signatures, qui fédère des vignobles familiaux. Ses seules commandes proviennent du distributeur suisse Coop et d’un distributeur britannique. Plus personne ne passe à la propriété pour s’approvisionner. Des discussions se sont ouvertes très vite avec les pouvoirs publics et les banques pour éviter l’asphyxie financière. Les vignerons sont éligibles à l’aide de 1 500 euros par mois versée aux structures dont le chiffre d’affaires a baissé de 50 % » lit-on plus loin. Enfin, la France vient de porter à Bruxelles une demande d’aider à la distillation qui pourrait permettre de relancer la machine et éviter trop de dégâts.
« En Alsace, aussi, la situation est tendue. « A partir de la mi-mars, nos ventes ont représenté 20 à 30 % de notre chiffre d’affaires habituel et en avril, le niveau est tombé à 10 % », explique Philippe Blanck, du domaine Paul Blanck à Kientzheim, dans le Haut-Rhin, membre du club Vignobles et Signatures, qui fédère des vignobles familiaux. Ses seules commandes proviennent du distributeur suisse Coop et d’un distributeur britannique. Plus personne ne passe à la propriété pour s’approvisionner. Des discussions se sont ouvertes très vite avec les pouvoirs publics et les banques pour éviter l’asphyxie financière. Les vignerons sont éligibles à l’aide de 1 500 euros par mois versée aux structures dont le chiffre d’affaires a baissé de 50 % » lit-on plus loin. Enfin, la France vient de porter à Bruxelles une demande d’aider à la distillation qui pourrait permettre de relancer la machine et éviter trop de dégâts.