Pour Cédric O les Français n’ont pas compris l’intérêt de StopCovid
Le secrétaire d’État au numérique a depuis le début défendu l’application StopCovid de traçage numérique. Il faut dire qu’il a été parmi ceux ayant poussé pour que la France se dote d’un outil « maison », alors que d’autres pays ont opté pour les solutions déployées par Apple et Google. Sans surprise, Cédric O ne « regrette » pas avoir « fait cette app ». Par contre, il estime que son échec est lié à une mauvaise compréhension des Français.
Interrogé le 6 septembre 2020 sur France Culture, le secrétaire d’État au numérique explique que « techniquement », l’application fonctionne. Mais « est-ce que les Français l’ont suffisamment adoptée ? Insuffisamment ». Pour fonctionner correctement, StopCovid devrait en effet être téléchargée et utilisée par plus de 10% de la population, alors qu’elle ne compte que moins de 3 millions de téléchargements.
Interrogé le 6 septembre 2020 sur France Culture, le secrétaire d’État au numérique explique que « techniquement », l’application fonctionne. Mais « est-ce que les Français l’ont suffisamment adoptée ? Insuffisamment ». Pour fonctionner correctement, StopCovid devrait en effet être téléchargée et utilisée par plus de 10% de la population, alors qu’elle ne compte que moins de 3 millions de téléchargements.
Un manque de communication
Avec seulement 1.514 signalements de cas confirmés de Covid-19 sur l’application et 93 notifications envoyées à des cas contact, l’application est effectivement un échec pour le gouvernement. Cédric O estime que le gouvernement aurait dû mieux communiquer sur son intérêt « ce qu’on voit dans les études c’est que les gens ne comprennent pas très bien à quoi ça sert », a-t-il déclaré sur France Inter.
Malgré cela, le développement de l’application reste, pour Cédric O, quelque chose qui devait être fait, en particulier pour que la France ne soit pas dépendante des géants du numérique américains. « Je pense que si nous ne l’avions pas fait, tout le monde nous en aurait fait le reproche. »
Malgré cela, le développement de l’application reste, pour Cédric O, quelque chose qui devait être fait, en particulier pour que la France ne soit pas dépendante des géants du numérique américains. « Je pense que si nous ne l’avions pas fait, tout le monde nous en aurait fait le reproche. »