Le gaz russe reste utilisé en Europe malgré la guerre
Le transit du gaz russe via l'Ukraine représente depuis des décennies une part importante de l'approvisionnement en énergie pour l'Europe. En 2023, bien que la Russie et l'Ukraine soient en conflit, ce transit avait permis de fournir une partie du gaz nécessaire à plusieurs pays européens, notamment en Europe centrale et de l'Est à hauteur de 13 milliards de mètres cubes. La décision de l'Ukraine de mettre fin à ce transit pourrait perturber cet équilibre fragile.
En effet, cette interruption obligera les pays européens à rechercher d'autres sources d'approvisionnement, ce qui risque d'entraîner une augmentation des coûts. Les infrastructures actuelles, bien que diversifiées avec des alternatives comme le gaz naturel liquéfié (GNL), ne sont pas suffisantes pour compenser totalement la perte de ce transit. Par conséquent, les prix du gaz, déjà volatils, pourraient connaître une hausse.
En effet, cette interruption obligera les pays européens à rechercher d'autres sources d'approvisionnement, ce qui risque d'entraîner une augmentation des coûts. Les infrastructures actuelles, bien que diversifiées avec des alternatives comme le gaz naturel liquéfié (GNL), ne sont pas suffisantes pour compenser totalement la perte de ce transit. Par conséquent, les prix du gaz, déjà volatils, pourraient connaître une hausse.
Vers une augmentation des factures des ménages européens ?
Pour les ménages européens, cette hausse des prix du gaz pourrait se traduire par une augmentation des factures de chauffage, particulièrement durant les mois d'hiver. Les consommateurs verront non seulement une augmentation des coûts directs liés à la consommation de gaz, mais aussi des répercussions indirectes sur d'autres services énergétiques et sur les prix des biens de consommation, en raison de l'augmentation des coûts de production.
De plus, les gouvernements européens pourraient être contraints de réagir en augmentant les aides financières pour soutenir les ménages les plus vulnérables. Toutefois, ces mesures risquent de ne pas suffire à compenser l'ensemble des hausses de prix, surtout si la crise énergétique se prolonge. Les premières conséquences sur les factures pourraient survenir dès début 2025, mais plus probablement durant l’hiver 2025-2026. En effet, pour l’hiver 2024-2025, l’Union européenne a déjà réussi à remplir 90% des ses réserves de gaz, ce qui devrait permettre une relative stabilité du marché.
De plus, les gouvernements européens pourraient être contraints de réagir en augmentant les aides financières pour soutenir les ménages les plus vulnérables. Toutefois, ces mesures risquent de ne pas suffire à compenser l'ensemble des hausses de prix, surtout si la crise énergétique se prolonge. Les premières conséquences sur les factures pourraient survenir dès début 2025, mais plus probablement durant l’hiver 2025-2026. En effet, pour l’hiver 2024-2025, l’Union européenne a déjà réussi à remplir 90% des ses réserves de gaz, ce qui devrait permettre une relative stabilité du marché.