Transphobie : Imane Khelif accusée d’être un homme
Imane Khelif, qui a remporté la médaille d’or dans la catégorie des 66 kg en boxe féminine, a été la cible d'une vague de critiques et d'accusations concernant son genre. Malgré le soutien de l’International Olympic Committee (CIO) qui a confirmé que la boxeuse est biologiquement femme et qu’elle ne s’identifie ni comme transgenre ni comme intersexe, des figures publiques de renom se sont immiscées dans la controverse, exacerbant la situation. Parmi ces figures, J.K. Rowling et Elon Musk ont été nommés dans la plainte déposée par Khelif, accusés d'avoir alimenté la haine en ligne à son encontre.
J.K. Rowling, via son compte Twitter suivi par plus de 14 millions de personnes, a publié une image du combat de la boxeuse algérienne contre l'Italienne Angela Carini, insinuant que Khelif, qu’elle qualifie de « homme », se réjouissait d’avoir « frappé une femme ». L’écrivaine qui a créé Harry Potter est largement connue pour ses positions transphobes qu’elle ne manque jamais de rappeler sur les réseaux sociaux, attaquant les personnes trans et les droits des trans.
Elon Musk, propriétaire de X/Twitter et également transphobe, a partagé un post soutenant l'idée que « les hommes n’ont pas leur place dans les sports féminins ». Ces déclarations ont été suivies par d’autres personnalités telles que Donald Trump et Logan Paul, intensifiant la campagne de harcèlement contre Imane Khelif.
J.K. Rowling, via son compte Twitter suivi par plus de 14 millions de personnes, a publié une image du combat de la boxeuse algérienne contre l'Italienne Angela Carini, insinuant que Khelif, qu’elle qualifie de « homme », se réjouissait d’avoir « frappé une femme ». L’écrivaine qui a créé Harry Potter est largement connue pour ses positions transphobes qu’elle ne manque jamais de rappeler sur les réseaux sociaux, attaquant les personnes trans et les droits des trans.
Elon Musk, propriétaire de X/Twitter et également transphobe, a partagé un post soutenant l'idée que « les hommes n’ont pas leur place dans les sports féminins ». Ces déclarations ont été suivies par d’autres personnalités telles que Donald Trump et Logan Paul, intensifiant la campagne de harcèlement contre Imane Khelif.
Vers une enquête internationale pour cyberharcèlement ?
L’avocat d’Imane Khelif, Nabil Boudi, a précisé que la plainte déposée pourrait concerner des personnalités à l’étranger, soulignant que le parquet de Paris pourrait demander une assistance juridique mutuelle avec d'autres pays, y compris les États-Unis, pour poursuivre l'enquête. L’Office central de lutte contre les crimes de haine (OCLCH) a été chargé de conduire les investigations.
Ce cas illustre les dangers du cyberharcèlement, notamment pour les athlètes de haut niveau qui sont exposés à un public mondial. Pedro Diaz, l'entraîneur d’Imane Khelif, a témoigné sur Variety de l'impact dévastateur que cette campagne de harcèlement a eu sur sa protégée et son entourage, affirmant qu'il n'avait jamais vu « quelque chose d’aussi écœurant » au cours de sa carrière.
Ce cas illustre les dangers du cyberharcèlement, notamment pour les athlètes de haut niveau qui sont exposés à un public mondial. Pedro Diaz, l'entraîneur d’Imane Khelif, a témoigné sur Variety de l'impact dévastateur que cette campagne de harcèlement a eu sur sa protégée et son entourage, affirmant qu'il n'avait jamais vu « quelque chose d’aussi écœurant » au cours de sa carrière.