Politique
Creative Commons - Pexels
L’uniforme à l’école serait-il de droite ? On a tendance à le croire en lisant la presse et les personnalités politiques répondre à l’annonce par le ministère de l’Education de lancer une expérimentation. « «Sur RTL le 4 septembre, jour de la rentrée scolaire, Gabriel Attal a redit son souhait de faire exister rapidement une expérimentation sur les uniformes à l’école, de manière à « faire avancer le débat » sur le sujet. « J’annoncerai à l’automne les modalités d’expérimentation qui permettraient de tester cette solution », a précisé le ministre de l’éducation, qui a invité les élus qui se sont positionnés « en nombre » sur cette question à « se rapprocher de [ses] services » pour y participer. Plus tard dans la journée, Emmanuel Macron est lui aussi revenu sur ce sujet lors d’un entretien avec le youtubeur HugoDécrypte. Le chef de l’Etat s’est dit ouvert à une expérimentation de l’uniforme à l’école, ou d’une « tenue unique », comme « un jean, un tee-shirt et une veste ». « La question de la tenue unique est, à mon avis, plus acceptable, peut paraître un peu moins stricte d’un point de vue disciplinaire », a-t-il ajouté », rapporte Le Monde.
Le quotidien relève que la volonté d’instaurer des uniformes est une mesure saluée principalement par des personnalités engagées à droite ou au Rassemblement national. Tandis que les syndicats ou représentants de l’Éducation nationale sont loin d’être emballés. « La FCPE se questionne également sur la temporalité de ce débat, car une autre question de vêtements à l’école fait l’actualité : l’abaya, désormais interdite. « Si l’on parle autant de questions vestimentaires, c’est justement parce que le climat scolaire se dégrade, estime Grégoire Ensel. Il faudrait un vrai projet pour l’école, au lieu d’imaginer que l’uniforme va régler les problèmes. »
Les expérimentations sont dans tous les cas intéressants à suivre. Jusqu’ici, à part quelques écoles privées où l’inscription tient du choix des parents, il n’existe aucun établissement qui impose l’uniforme. « Le maire de Provins (Seine-et-Marne) Olivier Lavenka (LR) peut témoigner de ces difficultés, lui qui a expérimenté l’uniforme sur les six écoles primaires de sa commune entre 2018 et 2020. « Peu à peu, les choses se sont effilochées, car il était juridiquement impossible de rendre l’uniforme obligatoire, explique-t-il. Certains enfants le portaient, d’autres non, ce qui était contradictoire avec le projet de départ de mettre tout le monde à égalité. » La mesure, pourtant adoptée après concertation avec les familles et les enseignants, a depuis été abandonnée », conclue Le Monde.
Le quotidien relève que la volonté d’instaurer des uniformes est une mesure saluée principalement par des personnalités engagées à droite ou au Rassemblement national. Tandis que les syndicats ou représentants de l’Éducation nationale sont loin d’être emballés. « La FCPE se questionne également sur la temporalité de ce débat, car une autre question de vêtements à l’école fait l’actualité : l’abaya, désormais interdite. « Si l’on parle autant de questions vestimentaires, c’est justement parce que le climat scolaire se dégrade, estime Grégoire Ensel. Il faudrait un vrai projet pour l’école, au lieu d’imaginer que l’uniforme va régler les problèmes. »
Les expérimentations sont dans tous les cas intéressants à suivre. Jusqu’ici, à part quelques écoles privées où l’inscription tient du choix des parents, il n’existe aucun établissement qui impose l’uniforme. « Le maire de Provins (Seine-et-Marne) Olivier Lavenka (LR) peut témoigner de ces difficultés, lui qui a expérimenté l’uniforme sur les six écoles primaires de sa commune entre 2018 et 2020. « Peu à peu, les choses se sont effilochées, car il était juridiquement impossible de rendre l’uniforme obligatoire, explique-t-il. Certains enfants le portaient, d’autres non, ce qui était contradictoire avec le projet de départ de mettre tout le monde à égalité. » La mesure, pourtant adoptée après concertation avec les familles et les enseignants, a depuis été abandonnée », conclue Le Monde.