Christine Lagarde a affirmé mardi 10 décembre au Comité économique et social européen (CESE) que la crise n’était pas terminée. Selon elle, la situation de l’emploi doit encourager à plus d’ambitions dans la conduite des réformes. « Pouvons-nous vraiment dire que la crise est derrière nous quand il y a 12 % de la population active sans emploi ? » a-t-elle demandé avant d’ajouter « Il n'y a pas lieu de crier victoire. Il faut faire plus ».
Réforme de l’union bancaire européenne
La directrice du FMI a encouragé l’UE à s’engager plus en avant dans la réforme et le renforcement de l’union bancaire européenne. Pour elle, il s’agit d’une « priorité » dans la mesure où la résolution des problématiques liées aux banques en faillites ne bénéficie pas encore d’un programme clair. « L’union bancaire doit être un ensemble simple avec un mécanisme unique de supervision et un mécanisme unique de résolution des banques équipé d’un filet de sécurité unique » ajoute-t-elle.
Sa déclaration va dans la continuité du positionnement du Front monétaire qui rappelle régulièrement son appel à la sortie de crise par des démarches communes et unifiées de la zone euro. La gestion de la crise grecque, où le FMI impose des mesures d’austérité drastiques, a été le premier signe d’une désunion européenne pour l’instance internationale.
Christine Lagarde a par ailleurs reconnu qu’un certain nombre de dossiers avaient été bien gérés par les instances européennes. Selon elle, les perspectives de croissance revues à la hausse (1% en 2014) laissent présager une amélioration de la situation de l’emploi. Elle aussi confirmé la recommandation monétaires du FMI en appelant la BCE à maintenir des taux d’intérêts bas et à lutter contre le phénomène de ralentissement de l’inflation.
Sa déclaration va dans la continuité du positionnement du Front monétaire qui rappelle régulièrement son appel à la sortie de crise par des démarches communes et unifiées de la zone euro. La gestion de la crise grecque, où le FMI impose des mesures d’austérité drastiques, a été le premier signe d’une désunion européenne pour l’instance internationale.
Christine Lagarde a par ailleurs reconnu qu’un certain nombre de dossiers avaient été bien gérés par les instances européennes. Selon elle, les perspectives de croissance revues à la hausse (1% en 2014) laissent présager une amélioration de la situation de l’emploi. Elle aussi confirmé la recommandation monétaires du FMI en appelant la BCE à maintenir des taux d’intérêts bas et à lutter contre le phénomène de ralentissement de l’inflation.