NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Carburants : de la vente à perte à une aide ciblée de 100 euros







25 Septembre 2023

La flambée des prix du carburant inquiète jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Emmanuel Macron, le 24 septembre 2023, a donc pris des mesures qui ont surpris plus d'un observateur. En effet, le président français a décidé de ne pas autoriser la vente à perte de carburants, une mesure qui avait été initialement annoncée par la Première ministre, Élisabeth Borne. À la place, il a introduit une aide financière.


La vente à perte des carburants : une option écartée, mais pas enterrée

Emmanuel Macron a décidé de ne pas suivre la voie de la vente à perte, une mesure qui avait été annoncée par Élisabeth Borne. Cette option, bien que mise de côté pour le moment, n'est pas complètement écartée. Le Président a précisé qu'elle restait une « menace » potentielle, ce qui signifie qu'elle pourrait être réintroduite à l'avenir si nécessaire.

À la place, le président a appelé les distributeurs à vendre le carburant « à prix coûtant », ce qu’ils ont déjà annoncé faire pendant plusieurs week-end d’ici la fin de l’année 2023. Cette mesure vise à équilibrer les coûts pour les consommateurs sans pénaliser les distributeurs. Une approche plus modérée qui cherche à maintenir un équilibre entre les intérêts des consommateurs et ceux des distributeurs.

L'aide de 100 euros de retour en 2024

Pour atténuer l'impact des coûts élevés du carburant, une aide financière de 100 euros par an et par voiture sera mise en place. Cette aide est destinée aux travailleurs les plus modestes, couvrant environ la moitié des ménages français. Il s'agit d'une mesure ciblée qui vise à soutenir ceux qui sont le plus touchés par la hausse des prix. La mesure n’est autre que la même que celle lancée début 2023, après la fin de la désormais célèbre « ristourne à la pompe ».

Emmanuel Macron a qualifié cette aide de « limitée mais pertinente », soulignant qu'elle ne bénéficierait qu'à ceux qui en ont réellement besoin pour leurs déplacements professionnels. Cette mesure est donc conçue pour être efficace et éviter les abus, en ciblant uniquement les personnes qui ont un besoin réel de se déplacer pour leur travail.