IVG : 14 semaines au lieu de 12
Pixabay/sasint
Si la France est encore loin de la Colombie, qui a légalisé l’IVG jusqu’à 24 semaines le 22 février 2022, les droits des femmes s’améliorent un peu plus en France avec l’adoption du texte proposé par la députée Albane Gaillot. Un texte qui a malgré tout créé des conflits entre les Sénateurs et les Députés, mais aussi entre les Députés eux-mêmes. Si la victoire du pour a été écrasante, 135 voix pour et 47 contre, le texte ne fait pas l’unanimité y compris chez les médecins.
Mais avec son adoption, « une belle victoire pour les femmes » selon Albane Gaillot, le droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse est élargi : il sera possible d’en demander une jusqu’à 14 semaines de grossesse, soit deux semaines de plus que ce qui était précédemment prévu.
Mais avec son adoption, « une belle victoire pour les femmes » selon Albane Gaillot, le droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse est élargi : il sera possible d’en demander une jusqu’à 14 semaines de grossesse, soit deux semaines de plus que ce qui était précédemment prévu.
Les IVG pourront être pratiquées par les sages-femmes
D’autres avancées sont inclues dans le texte, notamment la possibilité de recourir à l’IVG médicamenteuse en ville jusqu’à sept semaines de grossesse, là aussi deux semaines de plus que précédemment prévu. Au-delà, les femmes voulant demander une IVG doivent subir une IVG dite instrumentale.
Afin de réduire les délais de celle-ci, ce qui peut dans certains cas conduire à l’impossibilité de la pratiquer, le texte prévoit l’autorisation de pratiquer les IVG instrumentales pour les sages-femmes. Enfin, concernant les mineures, le texte supprime le délai de réflexion de 48 heures qui lui était imposé.
« Cette loi va lever des freins à l'IVG en France. Il n'était pas pensable de laisser perdurer ces situations d'empêchement et mises en danger des femmes », a commenté la députée Cécile Muschotti.
Afin de réduire les délais de celle-ci, ce qui peut dans certains cas conduire à l’impossibilité de la pratiquer, le texte prévoit l’autorisation de pratiquer les IVG instrumentales pour les sages-femmes. Enfin, concernant les mineures, le texte supprime le délai de réflexion de 48 heures qui lui était imposé.
« Cette loi va lever des freins à l'IVG en France. Il n'était pas pensable de laisser perdurer ces situations d'empêchement et mises en danger des femmes », a commenté la députée Cécile Muschotti.