Un texte de loi fortement critiqué
Si l’ensemble de la loi sécurité globale a été critiqué, un article, malgré sa réécriture, a concentré toutes les tensions : l’article 24. Encensé par les syndicats de policiers, en particulier proches de l’extrême-droite, l’article crée un nouveau délit, celui de la « provocation à l’identification des forces de l’ordre ». De quoi crisper les inquiétudes concernant la liberté de la presse ou encore la répression des violences policières.
Si parmi les détracteurs de cet article de loi on trouve la gauche, les syndicats de journalistes ont également fait entendre leur voix alors que la diffusion d’images de violences policières se sont multipliées lors des manifestations de ces dernières années. Si la presse est désormais en-dehors de l’application de la loi, après une réécriture de l’article au Sénat, cela n’aura pas suffi à calmer les inquiétudes de celles et ceux qui y voient une atteinte à la liberté d’information.
Si parmi les détracteurs de cet article de loi on trouve la gauche, les syndicats de journalistes ont également fait entendre leur voix alors que la diffusion d’images de violences policières se sont multipliées lors des manifestations de ces dernières années. Si la presse est désormais en-dehors de l’application de la loi, après une réécriture de l’article au Sénat, cela n’aura pas suffi à calmer les inquiétudes de celles et ceux qui y voient une atteinte à la liberté d’information.
Moins d’un cinquième des députés présents lors du vote
Le dernier vote de la loi sécurité globale a toutefois de quoi étonner : malgré les vives critiques, les députés ont été absents lors du vote définitif qui s’est tenu jeudi 15 avril 2021. Sur les 577 députés que compte l’Assemblée nationale, moins d’un cinquième était présent au moment du vote. La loi Sécurité globale a donc finalement été adoptée à 75 voix pour et 33 voix contre, soit 108 voix exprimées.
Certains élus de gauche ont toutefois déjà annoncé qu’ils allaient saisir le Conseil constitutionnel dans l’objectif de faire abroger la loi. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est de son côté félicité du fait que l’article 24 « existe toujours ».
Certains élus de gauche ont toutefois déjà annoncé qu’ils allaient saisir le Conseil constitutionnel dans l’objectif de faire abroger la loi. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est de son côté félicité du fait que l’article 24 « existe toujours ».