Une ville de 3.300 habitants testée intégralement
La ville de Vo a bénéficié d’un « traitement » expérimental, rapporte le Financial Times : les 3.300 habitants de la petite commune ont tous été testés et tous les infectés ont été mis en quarantaine, soit 3% de la population. Le test a permis surtout d’identifier une moitié de contaminés qui n’avaient aucun symptôme, ce qui explique la propagation rapide du virus parmi la population et justifie le confinement.
Alors qu’on estime à 3 le taux de contamination du virus, ce qui signifie qu’une personne contaminée en contamine trois autres, à Vo, dix jours après le confinement de tous les porteurs du virus, le taux de contamination est passé à 0,3%, soit moins que la grippe saisonnière. Pour les médecins, c’est la preuve de l’efficacité de ce système.
Alors qu’on estime à 3 le taux de contamination du virus, ce qui signifie qu’une personne contaminée en contamine trois autres, à Vo, dix jours après le confinement de tous les porteurs du virus, le taux de contamination est passé à 0,3%, soit moins que la grippe saisonnière. Pour les médecins, c’est la preuve de l’efficacité de ce système.
L’OMS demande de tester massivement
L’expérience menée à Vo confirme ce que l’OMS soupçonnait déjà et explique, surtout, la capacité de la Corée du Sud à contenir le virus : là-bas toute la population est testée gratuitement, parfois simplement en se rendant dans un lieu de test en voiture, façon « drive-in ». Ainsi, dès lors qu’une personne est contaminée, elle peut se mettre en quarantaine et guérir. La Corée du Sud n’a en effet pas mis sa population en confinement comme le font de plus en plus de pays européens.
Le professeur Andrea Crisanti, qui a participé à l’expérience a Vo, explique : « nous avons pu contenir l’épidémie à Vo parce que nous avons identifié et éliminé les infections « sous-jacentes » et nous les avons isolées. C’est ce qui a fait la différence. »
L’expérience est arrivée aux oreilles de l’OMS. Tedros Adhanon Ghebreyesus, son directeur, a déclaré lundi 16 mars 2020 : « notre message principal est : testez, testez, testez. »
Le professeur Andrea Crisanti, qui a participé à l’expérience a Vo, explique : « nous avons pu contenir l’épidémie à Vo parce que nous avons identifié et éliminé les infections « sous-jacentes » et nous les avons isolées. C’est ce qui a fait la différence. »
L’expérience est arrivée aux oreilles de l’OMS. Tedros Adhanon Ghebreyesus, son directeur, a déclaré lundi 16 mars 2020 : « notre message principal est : testez, testez, testez. »