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Retour de la menace pour Amazon. Le groupe américain qui cherche à éviter la représentation syndicale de ses employés depuis sa création est contraint de réorganiser un vote sur le sujet en Alabama. « L’agence américaine du droit du travail vient de rendre un verdict déplaisant pour le géant du commerce en ligne. « Amazon a enfreint le droit du travail » lors du vote organisé par le groupe en avril dernier, selon l’agence. Les employés d’un entrepôt de l’Alabama étaient invités à se prononcer sur la création d’un syndicat. La direction d’Amazon avait fait campagne pour le non, qui l’avait emporté. L’agence préconise de suspendre le résultat du vote et d’en organiser un second. Selon le syndicat RWDSU, que les employés auraient pu rejoindre en cas de victoire du oui, Amazon aurait usé de pratiques illégales et menacé ses employés de licenciement. RWDSU affirme que l’urne qui accueillait les bulletins de vote avait été placée à un endroit stratégique, où les caméras de l’entrepôt pouvaient surveiller le scrutin… En cas de nouveau scrutin et d’un vote oui, l’entrepôt d’Alabama serait le premier site d’Amazon aux États-Unis à compter un syndicat » raconte Le Figaro.
Alors que la culture managériale du groupe est régulièrement critiquée, si le résultat du vote sans caméra est différent du précédent, ce serait un coup de projecteur peu reluisant. Et un coup dur pour la communication d’Amazon qui assure avoir fait évoluer ses pratiques dans le traitement du personnel. « L’entreprise a toujours réussi à contrer les tentatives similaires sur ses sites américains. Mais la crise du Covid-19 a illustré les difficultés de travail de ses employés. Dans cet État jadis marqué par la ségrégation, le combat pour la syndicalisation est apparu comme une continuité de celui pour les droits civiques. Le président Joe Biden s’était ainsi prononcé sur l’importance du libre choix de se syndicaliser. De quoi donner des ailes aux 800.000 employés d’Amazon aux États-Unis » conclue le quotidien français. Ce qui serait une première aux Etats-Unis ne le serait pas dans le monde. En France notamment les employés d’Amazon ont déjà des représentants syndicaux.
Alors que la culture managériale du groupe est régulièrement critiquée, si le résultat du vote sans caméra est différent du précédent, ce serait un coup de projecteur peu reluisant. Et un coup dur pour la communication d’Amazon qui assure avoir fait évoluer ses pratiques dans le traitement du personnel. « L’entreprise a toujours réussi à contrer les tentatives similaires sur ses sites américains. Mais la crise du Covid-19 a illustré les difficultés de travail de ses employés. Dans cet État jadis marqué par la ségrégation, le combat pour la syndicalisation est apparu comme une continuité de celui pour les droits civiques. Le président Joe Biden s’était ainsi prononcé sur l’importance du libre choix de se syndicaliser. De quoi donner des ailes aux 800.000 employés d’Amazon aux États-Unis » conclue le quotidien français. Ce qui serait une première aux Etats-Unis ne le serait pas dans le monde. En France notamment les employés d’Amazon ont déjà des représentants syndicaux.