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L’offre augmente. Le temps passé sur les plateformes VOD aussi. Mais est-ce qu’elles ne font que remplacer le temps que nous passions devant la télévision ? Ou nous conduisent-elles dans une ère encore moins tournée vers la lecture ? Difficile de répondre sans reconnaitre que la chute des livres est une réalité depuis des années. Slate publie un article qui s’arrête sur cette question, mais de façon assez pessimiste, de l’aveu même du journaliste.
« Certes, je ne suis pas le plus grand des optimistes. Certes, j'ai une tendance presque psychotique à assombrir constamment le spectacle offert par l'humanité, mais il me semble tout de même que plus nous avons accès à un savoir infini et moins nous nous entendons pour nous instruire. Ou, autrement dit, collectivement, nous nous bêtifions année après année. Nos cerveaux s'encrassent d'une quantité infinie de produits dont le seul but semble être de nous divertir, comme si nous étions des enfants turbulents à qui il fallait donner la becquée de peur de les entendre brailler trop. Nous devenons de plus en plus passifs, de plus en plus sages, de plus en plus idiots, occupés que nous sommes à visionner à la chaîne des séries qui, la plupart du temps, reconnaissons-le, sont tout juste d'aimables divertissements destinés avant tout à nous empêcher de réfléchir par nous-mêmes » explique Slate.
Même si le texte exagère ensuite, considérant que les plateformes et les réseaux sociaux sont responsables notamment d’une incapacité générale à percevoir le second degré d’un article. Ici, on pourrait rétorquer que ce sont ceux qui ne lisent pas et qui préfèrent les réseaux sociaux qui n’avaient déjà pas de second degré. Mais déjà nous aurions quitté le premier degré. « Nous ne savons plus vraiment lire, comme si, à force d'engraisser nos cerveaux de connaissances parfaitement inutiles, ce dernier ne parvenait plus à différencier ce qui relève de la vérité brute et ce qui appartient au domaine de la nuance » continue-t-il. Croyons-le sur parole. Mais ceux qui aujourd’hui ne savent pas lire, le savaient-ils hier ? Il est bien possible qu’ils se soient plutôt engouffré dans les réseaux sociaux pour que les journalistes de Slate découvrent leur existence.
« Certes, je ne suis pas le plus grand des optimistes. Certes, j'ai une tendance presque psychotique à assombrir constamment le spectacle offert par l'humanité, mais il me semble tout de même que plus nous avons accès à un savoir infini et moins nous nous entendons pour nous instruire. Ou, autrement dit, collectivement, nous nous bêtifions année après année. Nos cerveaux s'encrassent d'une quantité infinie de produits dont le seul but semble être de nous divertir, comme si nous étions des enfants turbulents à qui il fallait donner la becquée de peur de les entendre brailler trop. Nous devenons de plus en plus passifs, de plus en plus sages, de plus en plus idiots, occupés que nous sommes à visionner à la chaîne des séries qui, la plupart du temps, reconnaissons-le, sont tout juste d'aimables divertissements destinés avant tout à nous empêcher de réfléchir par nous-mêmes » explique Slate.
Même si le texte exagère ensuite, considérant que les plateformes et les réseaux sociaux sont responsables notamment d’une incapacité générale à percevoir le second degré d’un article. Ici, on pourrait rétorquer que ce sont ceux qui ne lisent pas et qui préfèrent les réseaux sociaux qui n’avaient déjà pas de second degré. Mais déjà nous aurions quitté le premier degré. « Nous ne savons plus vraiment lire, comme si, à force d'engraisser nos cerveaux de connaissances parfaitement inutiles, ce dernier ne parvenait plus à différencier ce qui relève de la vérité brute et ce qui appartient au domaine de la nuance » continue-t-il. Croyons-le sur parole. Mais ceux qui aujourd’hui ne savent pas lire, le savaient-ils hier ? Il est bien possible qu’ils se soient plutôt engouffré dans les réseaux sociaux pour que les journalistes de Slate découvrent leur existence.