L’affaire du ballon espion chinois aux Etats-Unis se transforme en remise en question des autorités sécuritaires du pays. « Pendant que la marine américaine s'efforce de récupérer l'épave du ballon espion chinois le long des côtes de Caroline du Sud, le Pentagone a reconnu que les systèmes de surveillance aérienne du territoire américain avaient récemment échoué à détecter d'autres aérostats. « Nous n'avons pas détecté ces menaces », a admis lundi le général Glen VanHerck, le commandant du NORAD, le commandement de la défense aérienne du territoire nord-américain, au cours d'une conférence de presse. « La communauté du renseignement a évalué ces menaces après coup par d'autres moyens et nous a fait part de l'existence de ces ballons qui s'étaient précédemment approchés du continent nord-américain, ou l'avaient survolé. En tant que commandant du NORAD, il est de ma responsabilité de détecter ces menaces. C'est une faille de notre dispositif que nous devons combler », a-t-il ajouté, tout en refusant de donner plus de détails » rapporte Le Figaro.
En réponse à peine cachée à Donald Trump qui avait demandé qu’on abatte le ballon dès l’annonce de sa découverte, le haut gradé militaire a expliqué que cela n’avait pas été fait parce que l’aéronef ne présentait « pas une menace militaire ». « Le général VanHerck a assuré en revanche que le ballon n'avait pas pu recueillir beaucoup de renseignements pendant son survol du territoire américain. « Nous avons pris un maximum de précautions pour empêcher toute collecte d'informations. J'étais en étroite coordination avec le commandant du Commandement stratégique, et nous avons transmis les mesures à prendre à l'ensemble du département de la Défense et des autres agences gouvernementales… pendant que le ballon traversait les États-Unis » » appuie le quotidien français.
Sans surprise, l’affaire a pris un tournant politique dans le pays avec le camp républicain qui taxe le pouvoir actuel de laxisme dans leur opposition contre la Chine.
En réponse à peine cachée à Donald Trump qui avait demandé qu’on abatte le ballon dès l’annonce de sa découverte, le haut gradé militaire a expliqué que cela n’avait pas été fait parce que l’aéronef ne présentait « pas une menace militaire ». « Le général VanHerck a assuré en revanche que le ballon n'avait pas pu recueillir beaucoup de renseignements pendant son survol du territoire américain. « Nous avons pris un maximum de précautions pour empêcher toute collecte d'informations. J'étais en étroite coordination avec le commandant du Commandement stratégique, et nous avons transmis les mesures à prendre à l'ensemble du département de la Défense et des autres agences gouvernementales… pendant que le ballon traversait les États-Unis » » appuie le quotidien français.
Sans surprise, l’affaire a pris un tournant politique dans le pays avec le camp républicain qui taxe le pouvoir actuel de laxisme dans leur opposition contre la Chine.