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L’Autriche a mis le débat sur la table. Le pays a franchi le pas du confinement des non vaccinés pendant quelques jours avant de se raviser et de confiner tout le monde. Mais ces quelques jours avec des autorisations de se déplacer à deux vitesses ont suffi pour lancer le débat aussi chez nous. « Le confinement de personnes non-vaccinées contre le Covid-19 n’est « pas nécessaire en France », assure le président Emmanuel Macron dans un entretien à La Voix du Nord. « Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n’ont pas mis en place le passe. Cette mesure n’est donc pas nécessaire en France », explique le chef de l’État. « Par contre, je pense qu’on doit tous se faire les ambassadeurs de la vaccination. […] Aidez-moi à convaincre ceux qui sont réticents, qui se sont enfermés dans une défiance solitaire» L’Autriche est devenue lundi le premier pays de l’UE à confiner les personnes non-vaccinées ou n’ayant pas contracté récemment le Covid-19, pour endiguer le nombre record de nouveaux cas. Sans aller jusque-là, la chancelière Angela Merkel a annoncé ce jeudi de sévères restrictions aux non-vaccinés en Allemagne où le nombre de nouvelles infections a bondi de 65 371 en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie. 5 millions de doses de rappel » note Sud Ouest.
Les craintes d’un hiver marqué par les restrictions sont fondées. Depuis quelques jours les compteurs français s’emballent de nouveau. La barre des 20 000 cas positifs chaque jour a été franchie et les hôpitaux enregistrent une hausse constante. « L’exécutif espère pouvoir la contenir et traverser l’hiver sans mesures supplémentaires. Interrogé sur une éventuelle généralisation de la dose de rappel, Emmanuel Macron a dit attendre « l’avis des autorités sanitaires ». « Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif. S’il s’avère qu’une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l’intégrera dans la logique du passe » sanitaire » continue le quotidien.
Alors que la campagne de rappel patine et que les débats se tendent, l’éventualité – même imprécise - d’un nouvel hiver sous cloche pourrait avoir des conséquences politiques importantes. Après tout, le passe sanitaire avait pour vocation d’éviter un nouveau resserrement d’étau.
Les craintes d’un hiver marqué par les restrictions sont fondées. Depuis quelques jours les compteurs français s’emballent de nouveau. La barre des 20 000 cas positifs chaque jour a été franchie et les hôpitaux enregistrent une hausse constante. « L’exécutif espère pouvoir la contenir et traverser l’hiver sans mesures supplémentaires. Interrogé sur une éventuelle généralisation de la dose de rappel, Emmanuel Macron a dit attendre « l’avis des autorités sanitaires ». « Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif. S’il s’avère qu’une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l’intégrera dans la logique du passe » sanitaire » continue le quotidien.
Alors que la campagne de rappel patine et que les débats se tendent, l’éventualité – même imprécise - d’un nouvel hiver sous cloche pourrait avoir des conséquences politiques importantes. Après tout, le passe sanitaire avait pour vocation d’éviter un nouveau resserrement d’étau.