Creative Commons - Pixabay
Les 5 100 soldats déployés dans le Sahel ont suivi de très près la déclaration du président de la République. Jeudi 10 juin au soir, Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération Barkhane « en tant qu’opération extérieure ». Et préciser que « la poursuite de notre engagement ne se fera pas à cadre constant ». « Plus de huit ans après l'intervention militaire française qui avait permis de sauver Bamako des groupes armés djihadistes, le président de la République a décidé d'un retrait progressif des forces françaises. 5100 soldats sont aujourd'hui déployés au Sahel, principalement au Mali, contre les groupes terroristes djihadistes. « Nous amorcerons une transformation profonde de notre présence », a-t-il ajouté en prônant « un changement de modèle ». « La forme de notre présence, sous forme d'opération extérieure, n'est plus adaptée à la réalité des combats », a-t-il poursuivi sans s'engager sur un calendrier ou une réduction chiffrée des effectifs. Selon certaines sources, les effectifs pourraient être réduits de moitié d'ici deux ans. Certaines petites emprises seront fermées dès la fin du mois. À terme, la présence française devrait encore se compter en milliers. Le président compte aborder la question du Sahel lors du prochain sommet européen du 24 juin. Un sommet du G5 Sahel pourrait se tenir début juillet » relève Le Figaro.
Tout en continuant à se positionner comme un acteur clé pour la sécurité de la zone, Emmanuel Macron a estimé qu’il était temps de « tirer les conséquences de ce qui n'a pas fonctionné ». Il a notamment déploré à demi-mots les problèmes de fiabilité des acteurs étatiques « La liste des reproches que Paris adresse à Bamako est longue. Après le coup d'État dans le coup d'État qui avait réinstallé au pouvoir à Bamako le colonel Assimi Goïta, fin mai, la France avait annoncé la suspension « temporaire et conservatoire » des opérations conjointes avec les forces armées maliennes. Paris attendait des gages de la junte sur le retour d'un pouvoir aux civils. En promettant la tenue d'élections en 2022 et en nommant un premier ministre civil, le putschiste a envoyé des signaux minimes. Mais pas suffisamment pour Paris. »
Tout en continuant à se positionner comme un acteur clé pour la sécurité de la zone, Emmanuel Macron a estimé qu’il était temps de « tirer les conséquences de ce qui n'a pas fonctionné ». Il a notamment déploré à demi-mots les problèmes de fiabilité des acteurs étatiques « La liste des reproches que Paris adresse à Bamako est longue. Après le coup d'État dans le coup d'État qui avait réinstallé au pouvoir à Bamako le colonel Assimi Goïta, fin mai, la France avait annoncé la suspension « temporaire et conservatoire » des opérations conjointes avec les forces armées maliennes. Paris attendait des gages de la junte sur le retour d'un pouvoir aux civils. En promettant la tenue d'élections en 2022 et en nommant un premier ministre civil, le putschiste a envoyé des signaux minimes. Mais pas suffisamment pour Paris. »