Le choc doit être important pour refaire partie une si grande machine à l’arrêt depuis bientôt un mois. De ce point de vue les annonces des gouvernements et de l’Union européenne sont scrutées de près. « Les ministres européens des Finances sont parvenus ce jeudi 9 avril à un accord sur une réponse économique commune face au coronavirus après avoir trouvé un terrain d'entente avec les Pays-Bas qui bloquaient les discussions depuis mardi. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a salué un "excellent accord" incluant "500 milliards d'euros disponibles immédiatement" et "un fonds de relance à venir". "L’Europe décide et se montre à la hauteur de la gravité de la crise" a-t-il tweeté. Ce consensus constitue un soulagement pour les Européens qui parviennent à afficher une unité face aux conséquences économiques désastreuses du virus, après des semaines d'atermoiements mettant en évidence une fracture béante entre les pays du Nord et ceux du Sud » résume LCI.
Jusqu’ici les hésitations et dissensions entre les pays nordique et germaniques et Méditerranéens laissaient présager une fissure importante de l’UE. Des divergences qui n’ont pas encore disparues, notamment sur les leviers de relances qui seront utilisés. « Le texte final évoque un "fonds de relance" dont "les aspects juridiques et pratiques", notamment le "financement" devra encore être défini. C'est la seule ombre au tableau, soit la question des "coronabonds" ou "eurobonds". Les pays les plus affectés par le virus, en particulier l’Italie, réclament en effet la création d’un "fonds" de relance qui puisse être financé par de la dette commune, et donc un taux d'intérêt unique, qui s'applique différemment selon les pays. Parmi ces pays figurent aussi l’Espagne et la France, ainsi que la Grèce, Malte, le Luxembourg ou l’Irlande. Or, la mutualisation des dettes constitue une ligne rouge pour Berlin et La Haye, qui refusent de s’inscrire dans une démarche commune avec les États très endettés du Sud, qu'ils jugent laxistes dans leur gestion » poursuit l’article.
Jusqu’ici les hésitations et dissensions entre les pays nordique et germaniques et Méditerranéens laissaient présager une fissure importante de l’UE. Des divergences qui n’ont pas encore disparues, notamment sur les leviers de relances qui seront utilisés. « Le texte final évoque un "fonds de relance" dont "les aspects juridiques et pratiques", notamment le "financement" devra encore être défini. C'est la seule ombre au tableau, soit la question des "coronabonds" ou "eurobonds". Les pays les plus affectés par le virus, en particulier l’Italie, réclament en effet la création d’un "fonds" de relance qui puisse être financé par de la dette commune, et donc un taux d'intérêt unique, qui s'applique différemment selon les pays. Parmi ces pays figurent aussi l’Espagne et la France, ainsi que la Grèce, Malte, le Luxembourg ou l’Irlande. Or, la mutualisation des dettes constitue une ligne rouge pour Berlin et La Haye, qui refusent de s’inscrire dans une démarche commune avec les États très endettés du Sud, qu'ils jugent laxistes dans leur gestion » poursuit l’article.