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Le prix Nobel de la Paix 2021 est à vendre. C’est la Fondation Nobel qui a relayé l’information alors qu’elle n’en est pas à l’origine : « Le média d'opposition russe, ouvertement anti-guerre en Ukraine, assure que la somme récoltée ira au Fonds ukrainien pour les réfugiés. Un engagement qui perdure dans le temps. Alors que Vladimir Poutine venait d'ordonner l'invasion de l'Ukraine par ses troupes le 24 février, le journal Novaïa Gazeta avait déjà frappé fort en publiant une puissante Une en deux langues, russe et ukrainien, qui dénonçait les premiers bombardements. Près d'un mois après le début du conflit, le média d'opposition russe récidive. Comme l'a annoncé son rédacteur en chef Dmitri Muratov sur la version en ligne du tri-hebdomadaire, ce dernier va mettre en vente aux enchères son trophée de prix Nobel de la paix qu'il a remporté en 2021 ».
La nouvelle a été annoncée dans les colonnes du journal. « En plus de l'annonce de la mise en vente de cette médaille, le journaliste dresse une liste des éléments prioritaires pour stopper la guerre. Selon lui, il faut "un cessez-le-feu", "échanger les prisonniers", "rendre les corps des morts" ou encore "protéger les couloirs humanitaires." Une position à contre-courant et périlleuse depuis que, le 4 mars dernier et avec l'appui de la Douma, Vladimir Poutine a promulgué une nouvelle loi introduisant de lourdes peines de prison pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée. De facto, l'utilisation de mots tels que "guerre" et "invasion" a été bannie des médias et les contrevenants encourent des sanctions pouvant aller jusqu'à 15 années de prison », ajoute le communiqué de la fondation Nobel.
Novaïa Gazeta est une figure de l’opposition au pouvoir russe. Entre 2000 et 2009, six journalistes du magazine ont été assassinés dans des circonstances « trouble », précise le texte.
La nouvelle a été annoncée dans les colonnes du journal. « En plus de l'annonce de la mise en vente de cette médaille, le journaliste dresse une liste des éléments prioritaires pour stopper la guerre. Selon lui, il faut "un cessez-le-feu", "échanger les prisonniers", "rendre les corps des morts" ou encore "protéger les couloirs humanitaires." Une position à contre-courant et périlleuse depuis que, le 4 mars dernier et avec l'appui de la Douma, Vladimir Poutine a promulgué une nouvelle loi introduisant de lourdes peines de prison pour toute personne publiant des "informations mensongères" sur l'armée. De facto, l'utilisation de mots tels que "guerre" et "invasion" a été bannie des médias et les contrevenants encourent des sanctions pouvant aller jusqu'à 15 années de prison », ajoute le communiqué de la fondation Nobel.
Novaïa Gazeta est une figure de l’opposition au pouvoir russe. Entre 2000 et 2009, six journalistes du magazine ont été assassinés dans des circonstances « trouble », précise le texte.