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Au moins il ne fait plus semblant d’essayer. « Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a annoncé, jeudi 15 juillet, qu'il renonçait à former un gouvernement près de neuf mois après avoir été nommé et au moment où le pays est confronté à la pire crise socio-économique de son histoire. L'homme politique, déjà chef du gouvernement par le passé, devait mettre en place une équipe censée lancer des réformes indispensables pour débloquer notamment des aides internationales cruciales. Il a déclaré jeudi à la presse avoir rencontré le président Michel Aoun qui avait réclamé des amendements à la liste du gouvernement, changements auxquels il était opposé » résume FranceInfo.
Le Premier ministre a rejeté la faute sur le président libanais, estimant qu’aucun terrain d’entente n’était possible à trouver entre les deux hommes. « Je lui ai proposé plus de temps pour réfléchir et il a dit 'Nous ne pourrons pas nous mettre d'accord'. C'est pourquoi je me suis excusé de ne pas pouvoir former le gouvernement » assure Saad Hariri.
Le bras de fer entre les deux responsables libanais était officiel mais a atteint un tout autre niveau en mars dernier au sortir d’une rencontre. « Saad Hariri reprochait au président d'entraver la formation du gouvernement en insistant sur une "minorité de blocage" au sein de la prochaine équipe ministérielle et en cherchant à imposer une répartition "confessionnelle et partisane" des portefeuilles. Saad Hariri avait réitéré son attachement à un gouvernement de technocrates, réclamé à l'international. La présidence avait démenti toute velléité de "minorité de blocage" et exprimé son "étonnement" quant aux "propos" du Premier ministre désigné » relève la chaine d’info publique. Si la gravité de la crise économique que connait le pays est terrible, cette impasse politique y participe grandement. L’équilibre des forces empêche de donner des garanties suffisants aux bailleurs internationaux et la spirale de la dévaluation de la monnaie continue.
Le Premier ministre a rejeté la faute sur le président libanais, estimant qu’aucun terrain d’entente n’était possible à trouver entre les deux hommes. « Je lui ai proposé plus de temps pour réfléchir et il a dit 'Nous ne pourrons pas nous mettre d'accord'. C'est pourquoi je me suis excusé de ne pas pouvoir former le gouvernement » assure Saad Hariri.
Le bras de fer entre les deux responsables libanais était officiel mais a atteint un tout autre niveau en mars dernier au sortir d’une rencontre. « Saad Hariri reprochait au président d'entraver la formation du gouvernement en insistant sur une "minorité de blocage" au sein de la prochaine équipe ministérielle et en cherchant à imposer une répartition "confessionnelle et partisane" des portefeuilles. Saad Hariri avait réitéré son attachement à un gouvernement de technocrates, réclamé à l'international. La présidence avait démenti toute velléité de "minorité de blocage" et exprimé son "étonnement" quant aux "propos" du Premier ministre désigné » relève la chaine d’info publique. Si la gravité de la crise économique que connait le pays est terrible, cette impasse politique y participe grandement. L’équilibre des forces empêche de donner des garanties suffisants aux bailleurs internationaux et la spirale de la dévaluation de la monnaie continue.