Soutenir un pays qui repousse vaillamment l’envahisseur est facile à justifier auprès de son opinion publique. Financer un pays qui peine à gagner chaque kilomètre carré occupés l’est beaucoup plus. C’est dans cette délicate situation que se trouve l’Ukraine depuis quelques mois. « Deux mois après le début de la contre-offensive ukrainienne, le front est toujours plus ou moins figé. Les forces ukrainiennes cherchent la faille. Les Russes poursuivent quant à eux leur logique d'épuisement de leur adversaire. Le nombre de morts et de blessés continue d'augmenter même si la guerre tâtonne. La contre-offensive « progresse probablement plus lentement qu'on ne le souhaiterait », a convenu le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview à des médias latino-américains. « Mais je sais que c'est plus difficile pour les Russes », a-t-il insisté. « Notre peuple a de la fatigue dans les yeux, mais dans leurs yeux il y a de la peur. Nous devrons endurer si nous voulons gagner », a-t-il ajouté. Le volontarisme du chef d'État, qui tient à bout de bras le moral de son peuple, ne masque pas les doutes naissants. La contre-offensive ne s'enliserait-elle pas ? Selon CNN, citant des responsables occidentaux, les rapports venus du front seraient « décevants » », rapporte Le Figaro.
Politiquement la situation est plus difficile à tenir pour Kiev. Tandis que militairement, la Russie s’est désormais placée dans la situation attentiste de l’assiégé, celle qui a réussi à l’Ukraine. « En position défensive, la Russie joue la montre. Depuis des mois, elle a aussi eu le temps de consolider ses lignes de défense. À défaut de pouvoir percer, de franchir les terrains minés et se faufiler au travers du brouillage électronique adverse, les forces ukrainiennes cherchent des vulnérabilités en zone russe. En frappant les axes logistiques, elles espèrent couper l'avant de ses ressources. « Progressivement, la guerre revient sur le territoire de la Russie, dans ses centres symboliques et ses bases militaires, et c'est un processus inévitable, naturel et absolument juste », a déclaré fin juillet le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. La livraison de missiles de précision Scalp ou Storm Shadow a aussi permis d'accroître la précision des frappes. L'extension du conflit dans les zones occupées fait partie de la stratégie ukrainienne pour tenter d'infléchir la posture russe », analyse le quotidien français.
Politiquement la situation est plus difficile à tenir pour Kiev. Tandis que militairement, la Russie s’est désormais placée dans la situation attentiste de l’assiégé, celle qui a réussi à l’Ukraine. « En position défensive, la Russie joue la montre. Depuis des mois, elle a aussi eu le temps de consolider ses lignes de défense. À défaut de pouvoir percer, de franchir les terrains minés et se faufiler au travers du brouillage électronique adverse, les forces ukrainiennes cherchent des vulnérabilités en zone russe. En frappant les axes logistiques, elles espèrent couper l'avant de ses ressources. « Progressivement, la guerre revient sur le territoire de la Russie, dans ses centres symboliques et ses bases militaires, et c'est un processus inévitable, naturel et absolument juste », a déclaré fin juillet le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. La livraison de missiles de précision Scalp ou Storm Shadow a aussi permis d'accroître la précision des frappes. L'extension du conflit dans les zones occupées fait partie de la stratégie ukrainienne pour tenter d'infléchir la posture russe », analyse le quotidien français.