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Le cinéma n’est pas un monde facile à unir. Les intérêts et leviers d’actions varient énormément en fonction du poids économique des entités. L’incapacité de ces dernières à s’unir pour trouver un bon programme de sortie de la crise des reports le prouve. « Après plus d’une année de pandémie de Covid-19, près de 450 longs-métrages français et internationaux sont en attente d’une date de retour sur les écrans français, à partir de la réouverture des salles de cinéma, le 19 mai. Face à l’embouteillage historique qui attend le 7e art, l’Autorité de la concurrence avait exceptionnellement donné son accord, le 16 avril, à une entente temporaire des distributeurs pour qu’ils éclusent la montagne de films en stock. Ce qui aurait permis aux films les plus fragiles de trouver leur public, malgré la concurrence effrénée des superproductions américaines et des très gros films français » nous explique Le Monde .
Mais c’est non, répondent les plus influents. « Les organisations représentatives du secteur, le Syndicat des distributeurs indépendants (SDI) et Distributeurs indépendants réunis européens (DIRE) se sont prononcés, mercredi, en faveur du projet d’accord esquissé par le CNC et visant à organiser un calendrier des sorties jusqu’à la fin de l’année. En revanche, la principale organisation du secteur, la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), a joué la politique de la chaise vide » appuie le quotidien.
Or c’est la FNEF qui pèse le plus avec en plus des indépendants, les filiales des géants étatsuniens et les poids lourds du secteur français : « Les studios américains, hostiles à un tel projet puisque leurs sorties sont généralement décidées mondialement depuis Los Angeles, n’y sont pas venus. Disney non plus. Ni les grands groupes français. Les rares présents, comme Gaumont ou Studiocanal, ont affirmé qu’ils ne souhaitaient pas signer l’accord. Face à un tel camouflet, le CNC a invité les organisations présentes à sonder leurs adhérents pour décider de donner suite ou non aux discussions. Un accord uniquement entre distributeurs indépendants n’aurait pourtant pas de sens ». Ce sera donc chacun pour soi dans deux semaines, quand les salles ouvriront.
Mais c’est non, répondent les plus influents. « Les organisations représentatives du secteur, le Syndicat des distributeurs indépendants (SDI) et Distributeurs indépendants réunis européens (DIRE) se sont prononcés, mercredi, en faveur du projet d’accord esquissé par le CNC et visant à organiser un calendrier des sorties jusqu’à la fin de l’année. En revanche, la principale organisation du secteur, la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), a joué la politique de la chaise vide » appuie le quotidien.
Or c’est la FNEF qui pèse le plus avec en plus des indépendants, les filiales des géants étatsuniens et les poids lourds du secteur français : « Les studios américains, hostiles à un tel projet puisque leurs sorties sont généralement décidées mondialement depuis Los Angeles, n’y sont pas venus. Disney non plus. Ni les grands groupes français. Les rares présents, comme Gaumont ou Studiocanal, ont affirmé qu’ils ne souhaitaient pas signer l’accord. Face à un tel camouflet, le CNC a invité les organisations présentes à sonder leurs adhérents pour décider de donner suite ou non aux discussions. Un accord uniquement entre distributeurs indépendants n’aurait pourtant pas de sens ». Ce sera donc chacun pour soi dans deux semaines, quand les salles ouvriront.