Ses arguments n’ont pas suffi à enlever le caractère profondément choquant de l’affaire. En plein procès spécial des attentats du 13 novembre 2015, Mediapart a révélé qu’un NFT d’une radio d’une victime des terroristes du Bataclan avait été mise en vente sur deux sites américains OpenSea et Showtime. Le parquet a requis un an de prison avec sursis, un an d’interdiction d’exercer et 15 000 euros d’amende, le tribunal tranchera le 30 novembre.
« Vraiment, il est « désolé ». Evidemment, il présente ses « excuses » à sa patiente. Mais il y a un« mais ». Et à la barre du tribunal correctionnel de Paris devant lequel ce professeur de médecine, chirurgien de la main à l’hôpital Georges-Pompidou, a comparu, mercredi 21 et mercredi 28 septembre, pour « violation du secret professionnel » et « utilisation de données personnelles » portant atteinte à l’intimité de la vie privée, ce « mais » prend tant de place que la contrition est noyée sous les tentatives de justification » rapporte Le Monde dans la chronique de l’audience.
Dans la foulée de l’article de Mediapart, les Hopitaux de Paris lancent une enquête et déposent une plainte, l’institution était ainsi partie civile, ainsi que l’ordre des médecins et la victime dont la radio était ainsi monnayée. « La jeune femme s’avance à son tour à la barre du tribunaln continue Le Monde. « Cette radio dormait sur le haut de mon armoire. Ce n’est pas juste une image. C’est un moment où j’ai énormément souffert. Je suis professeure des écoles. Alors, la pédagogie, je connais. Diffuser une radio, ce n’est pas de la pédagogie, c’est du voyeurisme », dit-elle d’une voix calme. Quand l’affaire a éclaté, elle a reçu un appel de son chirurgien, raconte-t-elle. « Ses excuses étaient purement formelles. Il a commencé à m’expliquer ce qu’étaient les NFT. J’ai un doctorat en informatique, alors… » Elle ajoute : « Il n’est pas un ado qui a découvert les NFT dans sa chambre. C’est un adulte et un professeur. Il est formé à la déontologie médicale. Ce n’est pas un simple dérapage. » »
« Vraiment, il est « désolé ». Evidemment, il présente ses « excuses » à sa patiente. Mais il y a un« mais ». Et à la barre du tribunal correctionnel de Paris devant lequel ce professeur de médecine, chirurgien de la main à l’hôpital Georges-Pompidou, a comparu, mercredi 21 et mercredi 28 septembre, pour « violation du secret professionnel » et « utilisation de données personnelles » portant atteinte à l’intimité de la vie privée, ce « mais » prend tant de place que la contrition est noyée sous les tentatives de justification » rapporte Le Monde dans la chronique de l’audience.
Dans la foulée de l’article de Mediapart, les Hopitaux de Paris lancent une enquête et déposent une plainte, l’institution était ainsi partie civile, ainsi que l’ordre des médecins et la victime dont la radio était ainsi monnayée. « La jeune femme s’avance à son tour à la barre du tribunaln continue Le Monde. « Cette radio dormait sur le haut de mon armoire. Ce n’est pas juste une image. C’est un moment où j’ai énormément souffert. Je suis professeure des écoles. Alors, la pédagogie, je connais. Diffuser une radio, ce n’est pas de la pédagogie, c’est du voyeurisme », dit-elle d’une voix calme. Quand l’affaire a éclaté, elle a reçu un appel de son chirurgien, raconte-t-elle. « Ses excuses étaient purement formelles. Il a commencé à m’expliquer ce qu’étaient les NFT. J’ai un doctorat en informatique, alors… » Elle ajoute : « Il n’est pas un ado qui a découvert les NFT dans sa chambre. C’est un adulte et un professeur. Il est formé à la déontologie médicale. Ce n’est pas un simple dérapage. » »