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​Referendum ADP, la mobilisation populaire n’est pas au rendez-vous



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




30 Juillet 2019

Fin juillet la barre des 700 000 soutiens au référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation d’Aéroports de Paris n’était toujours pas franchie. Après un premier engouement certain, ce ralentissement présage un coup dur pour les oppositions.


Creative Commons - Pixabay
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A force de parler à la place du peuple, les partis politiques oublient qu’ils ne savent pas plus que le gouvernement le représenter. C’est un peu la leçon qui risque de sortir du soutien des partis d’opposition à la récolte de signatures pour l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation d’Aéroports de Paris. En faisant de ce dossier un sujet politique symbolique, les partis ont assuré que les foules seraient de leur côté. Les premiers chiffres montrent une réalité tout autre. « Depuis le 13 juin 0H00 et durant neuf mois, les électeurs inscrits sur les listes électorales peuvent apporter leur soutien à la proposition de loi initiée par des parlementaires de droite comme de gauche, réclamant la tenue d'un référendum sur la privatisation du groupe aéroportuaire. Il s'agit du second pointage effectué par le Conseil constitutionnel, chargé du contrôle des opérations de recueil des soutiens qui indique, dans un communiqué, qu'il communiquera désormais un point de situation sur l'état de la procédure référendaire tous les quinze jours » rappelle La Tribune.
 
Or si le premier comptage le 1erjuillet montrait que 480 300 personnes avaient soutenu l’initiative, soit 10% du total visé mi-mars 2020. A l’époque tout semblait possible avec 26 000 signatures chaque jour. Fin juillet, moins de 700 000 personnes ont signé ce qui témoigne d’une baisse significative. « Ce rythme a été diminué par deux en un mois, la moyenne s'établissant désormais à 13.000 signatures par jour. Les initiateurs du RIP doivent recueillir, par voie électronique, l'approbation d'au moins 10% du corps électoral, soit plus de 4,7 millions de personnes et une moyenne de 17.000 signatures par jour. Le nombre des signatures validées par le Conseil constitutionnel prend en compte à la fois les soutiens enregistrés sur Internet, sur le site mis à disposition par le ministère de l'Intérieur, et ceux déposés dans environ 2.000 communes ou dans les consulats. Quelque 250 députés et sénateurs (de LFI à LR, avec le soutien du RN) avaient enclenché début avril la procédure du RIP, introduite dans la Constitution en 2008 mais jamais utilisée » poursuit le site économique.



Tags : ADP, La Tribune, RIP