L’annonce de l’annulation du service d’accompagnement des enfants à la SNCF a fait grand bruit. Pour beaucoup, l’idée de passer Noel sans les enfants est un crève-cœur qui accentue un peu plus le débat autour de la trêve de la grève. Depuis l’annonce le 18 décembre de l’annulation du service « Junior et compagnie » qui permet l’accompagnement des enfants de 4 à 14 ans, le sujet a été abondamment commenté. Et face aux critiques vives, les syndicats se sont défendus en affirmant que ce n’était pas de leur fait. « Les trajets "Junior et Cie" sont directs, ils utilisent les TGV, les plans de transport peuvent être garantis 48 heures à l’avance puisque les personnels grévistes ont l’obligation de se déclarer, il n’y a donc pas de raison de considérer ce service plus difficile à réaliser qu’un autre » a expliqué la CGT par communiqué.
Dans un article dédié à ce sujet, CheckNews de Libération a essayé de discerner le vrai du faux entre les deux versions. Un exercice qui montre les limites de l’exercice de la vérification des infos puisque, comme le reste de la presse quand elle travaille sérieusement, le site s’est retrouvé face à deux versions. D’un côté donc, les syndicats de cheminots disent que ce n’est pas leur responsabilité. Et qui vont même plus loin en affirmant que c’est un choix stratégique et politique de la SNCF de supprimer ce service pour que l’opinion publique critique le choix de ne pas arrêter la grève pour Noel. « Sollicitée par CheckNews, la SNCF reconnaît que « les animateurs qui encadrent les enfants dans les voitures travaillent bien pour l’entreprise "Junior et Cie" ». Mais justifie tout de même l’annulation de ce service par l’argument de la sécurité : « Les enfants demeurent sous la responsabilité de la SNCF. Ce sont les agents d’escale de la SNCF qui réceptionnent les enfants dans chaque gare. Avec la grève, ces effectifs-là ne sont pas suffisants pour récupérer les enfants dans de bonnes conditions » » rapporte le site. Déclaration contre déclaration donc, on est pas plus avancé.
Dans un article dédié à ce sujet, CheckNews de Libération a essayé de discerner le vrai du faux entre les deux versions. Un exercice qui montre les limites de l’exercice de la vérification des infos puisque, comme le reste de la presse quand elle travaille sérieusement, le site s’est retrouvé face à deux versions. D’un côté donc, les syndicats de cheminots disent que ce n’est pas leur responsabilité. Et qui vont même plus loin en affirmant que c’est un choix stratégique et politique de la SNCF de supprimer ce service pour que l’opinion publique critique le choix de ne pas arrêter la grève pour Noel. « Sollicitée par CheckNews, la SNCF reconnaît que « les animateurs qui encadrent les enfants dans les voitures travaillent bien pour l’entreprise "Junior et Cie" ». Mais justifie tout de même l’annulation de ce service par l’argument de la sécurité : « Les enfants demeurent sous la responsabilité de la SNCF. Ce sont les agents d’escale de la SNCF qui réceptionnent les enfants dans chaque gare. Avec la grève, ces effectifs-là ne sont pas suffisants pour récupérer les enfants dans de bonnes conditions » » rapporte le site. Déclaration contre déclaration donc, on est pas plus avancé.