Politique
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Les conséquences de l’attaques sont très concrètes. La direction du groupe Pierre Fabre a expliqué qu’une partie de ses activités de production étaient à l’arrêt suite à une cyberattaque. « Le groupe, basé à Castres (Tarn), compte près de 10.000 salariés dans le monde - plus de 6000 en France - répartis sur une cinquantaine de sites, dont 15 principaux en France. La cyberattaque a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, selon la direction, confirmant une information de France Bleu Occitanie . "La distribution des produits n'est toutefois pas interrompue", a-t-elle précisé. Une affirmation contredite par un des salariés travaillant au centre de distribution de Muret, souhaitant garder l'anonymat » rapporte LCI.
L’Agence France presse assure avoir consulté un texto envoyé par la direction aux salariés : « Suite à l'incident informatique, l'activité est totalement arrêtée. Aussi, une journée de congé payé 2020 ou de récupération est imposée pour la journée du 1er avril ».
L’épisode est particulièrement saisissant quand on sait que le groupe pharmaceutique et cosmétique est un mastodonte dans son secteur. « Pierre Fabre, groupe non coté en Bourse, a réalisé un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros en 2020, dont 65% à l'international. Il compte plusieurs segments d'activité, la dermo-cosmétique constituant la majorité de ses ventes (environ 60%) » rappelle la chaine d’infos. Donnant ainsi une petite idée des dégâts et intérêts que peuvent soutirer d’une telle déstabilisation les responsables d’une telle offensive. Car si l’entreprise s’est empressée d’affirmer que l’incident était totalement circonscrit c’est parce que pour une entreprise cotée, un signe de vulnérabilité ou un mauvais pas a de lourdes conséquences. Et pour ceux qui peuvent les prédire, de gros intérêts financiers en jeu. Sans que cela explique forcément les motivations souvent inconnues de ce type d’assauts qui se multiplient d’année en année et visent toutes sortes d’entreprises.
L’Agence France presse assure avoir consulté un texto envoyé par la direction aux salariés : « Suite à l'incident informatique, l'activité est totalement arrêtée. Aussi, une journée de congé payé 2020 ou de récupération est imposée pour la journée du 1er avril ».
L’épisode est particulièrement saisissant quand on sait que le groupe pharmaceutique et cosmétique est un mastodonte dans son secteur. « Pierre Fabre, groupe non coté en Bourse, a réalisé un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros en 2020, dont 65% à l'international. Il compte plusieurs segments d'activité, la dermo-cosmétique constituant la majorité de ses ventes (environ 60%) » rappelle la chaine d’infos. Donnant ainsi une petite idée des dégâts et intérêts que peuvent soutirer d’une telle déstabilisation les responsables d’une telle offensive. Car si l’entreprise s’est empressée d’affirmer que l’incident était totalement circonscrit c’est parce que pour une entreprise cotée, un signe de vulnérabilité ou un mauvais pas a de lourdes conséquences. Et pour ceux qui peuvent les prédire, de gros intérêts financiers en jeu. Sans que cela explique forcément les motivations souvent inconnues de ce type d’assauts qui se multiplient d’année en année et visent toutes sortes d’entreprises.