Une solution en faveur des pays en voie en développement
Car pour certains, l’autosuffisance apparaît comme une nécessité face à une situation de sous-équipement collectif ou de développement insuffisant. On estime en effet que 19 % de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité et environ 85 % des « sans-courant » vivent en zone rurale, d’après un rapport d’ENEA Consulting sur l’accès à l’énergie. La Banque mondiale estime pour sa part que pour répondre aux besoins électriques de l'Afrique, il faudrait investir 40 milliards de dollars chaque année pendant 20 ans. On n'en est actuellement à 11 milliards, soit quatre fois moins. L’Afrique, dont la partie subsaharienne représente à elle seule la moitié de la population mondiale n’ayant pas accès à l’énergie, mais aussi l’Asie du Sud-Est, sont en première ligne.
Les nouvelles solutions d’autosuffisance énergétique apparaissent ainsi comme des fenêtres sur l’avenir pour près de 2 milliards d’habitants de la planète. Au Tchad par exemple, la désertification croissante combinée à une prise de conscience généralisée encourage population et gouvernement à opter pour le solaire. Des fours solaires ont été mis en place afin de remplacer l’utilisation du bois de chauffe et du charbon et pallier aux carences de la Société nationale d’électricité qui peine à fournir régulièrement de l’énergie. Le solaire est également investi afin d’éclairer la capitale tchadienne, et est petit à petit intégré dans les nouvelles constructions d’édifices publics. Cette « appropriation des énergies renouvelables » afin de solutionner le problème énergétique est promue par le Président Déby et largement soutenu par des partenaires chinois. 6000 kits solaires de 100 à 500 watts ont été offerts au Tchad par le plus grand investisseur et producteur d’énergies renouvelables.
Autre projet, le programme BipBop a permis - grâce au soutien de l’ONG Energy Assistance France et des pouvoirs publics vietnamiens - de construire une microcentrale hors réseau dans une région reculée au centre du pays. Cette installation fonctionnant à l’énergie solaire a permis à 35 foyers, à la douane et à la base militaire d’être approvisionnés en électricité de manière fiable et durable.
Le développement d’un réseau ou d’un mini-réseau semble être une des pistes à suivre pour les PVD. Ces pays pourraient être les premiers intéressés par des solutions telles que les Off ou Smart Grids qui permettent une indépendance par rapport à un réseau physique de distribution d’énergie en produisant sa propre énergie. Le magazine « Energie » plaide ainsi pour une électrification des zones rurales des PVD selon cette méthode. Pensées à l’origine pour les pays développés dans le contexte d’une transition énergétique longue à prendre forme, ces solutions pourraient trouver une concrétisation rapide dans les pays en voie de développement… nécessité faisant loi.
Les nouvelles solutions d’autosuffisance énergétique apparaissent ainsi comme des fenêtres sur l’avenir pour près de 2 milliards d’habitants de la planète. Au Tchad par exemple, la désertification croissante combinée à une prise de conscience généralisée encourage population et gouvernement à opter pour le solaire. Des fours solaires ont été mis en place afin de remplacer l’utilisation du bois de chauffe et du charbon et pallier aux carences de la Société nationale d’électricité qui peine à fournir régulièrement de l’énergie. Le solaire est également investi afin d’éclairer la capitale tchadienne, et est petit à petit intégré dans les nouvelles constructions d’édifices publics. Cette « appropriation des énergies renouvelables » afin de solutionner le problème énergétique est promue par le Président Déby et largement soutenu par des partenaires chinois. 6000 kits solaires de 100 à 500 watts ont été offerts au Tchad par le plus grand investisseur et producteur d’énergies renouvelables.
Autre projet, le programme BipBop a permis - grâce au soutien de l’ONG Energy Assistance France et des pouvoirs publics vietnamiens - de construire une microcentrale hors réseau dans une région reculée au centre du pays. Cette installation fonctionnant à l’énergie solaire a permis à 35 foyers, à la douane et à la base militaire d’être approvisionnés en électricité de manière fiable et durable.
Le développement d’un réseau ou d’un mini-réseau semble être une des pistes à suivre pour les PVD. Ces pays pourraient être les premiers intéressés par des solutions telles que les Off ou Smart Grids qui permettent une indépendance par rapport à un réseau physique de distribution d’énergie en produisant sa propre énergie. Le magazine « Energie » plaide ainsi pour une électrification des zones rurales des PVD selon cette méthode. Pensées à l’origine pour les pays développés dans le contexte d’une transition énergétique longue à prendre forme, ces solutions pourraient trouver une concrétisation rapide dans les pays en voie de développement… nécessité faisant loi.